Les acteurs de la plateforme aéroportuaire confrontés bien avant l’apparition de la pandémie du Covid-19 à des difficultés financières et de difficiles conditions de travail sont désormais au pied du mur avec la fermeture des frontières et l’arrêt des activités. C’est pourquoi le Collectif des prestataires et investisseurs sénégalais de l’Aibd (Copis) et l’Union des acteurs du fret (Uaf) ne comprennent pas la mesure du chef de l’Etat consistant à demander au privé d’emprunter pour payer au minimum 70% des salaires. En effet, pour une masse salariale de presque 3000 employés, ces acteurs parlent plutôt de survie de leurs sociétés.
Le Collectif des prestataires et investisseurs sénégalais (Copis) de l’Aéroport international Blaise Diagne et l’Union des acteurs du fret (Uaf), deux acteurs majeurs de la plateforme aéroportuaire, sont fortement impactés par le Covid-19. Aussi, ils n’ont pas manqué d’étaler leurs inquiétudes dans un communiqué conjoint quant à la survie de leurs entreprises à cette pandémie. En effet, ces acteurs regrettent «l’absence d’implication et de prise en compte du secteur extra-aéronautique et du fret dans la mise en place des mesures d’accompagnement des entreprises fortement impactées et, plus globalement, dans la gestion de cette crise qui les concerne au plus haut niveau». En plus ils regrettent surtout l’absence d’accompagnement de l’Etat envers les entreprises presque à l’arrêt avec la fermeture de l’Aibd». Pire, ils ne comprennent pas cette posture de l’Etat consistant à demander au secteur privé d’aller emprunter pour payer au minimum 70% des salaires habituels, alors que les problèmes de leurs entreprises vont au-delà des salaires. «On ne parle plus de tensions de trésorerie mais de survie de nos sociétés», martèlent les acteurs de ces deux entités. Poursuivant, ils disent à haute voix qu’ils ne peuvent pas emprunter pour payer une masse salariale colossale à presque 3000 employés sans aucun accompagnement de l’Etat. Ces acteurs de la plateforme aéroportuaire précisent qu’il ne s’agit nullement de faire entrave à l’ordonnance fixant les modalités de chômage technique, mais s’inquiètent tout simplement de la capacité de leurs entreprises à supporter un tel endettement pour les mois ou années à venir.
Ces acteurs aéroportuaires souffraient bien avant la pandémie
Par ailleurs, le Copis et l’Uaf n’ont pas manqué de marquer leur surprise lorsqu’ils ont reçu de leur ministre de tutelle la clé de répartition des 77 milliards entre Air Sénégal SA, le secteur hôtelier et les entreprises du portefeuille de l’Etat. Ces acteurs de la plateforme aéroportuaire rappellent qu’avant même l’apparition du Covid-19 à l’origine de la fermeture des frontières et de l’arrêt des activités, ils souffraient déjà de plusieurs maux relatifs à leurs situations financières, la violation des termes de leurs contrats, leurs conditions de travail etc. A cet effet, ces acteurs souhaitent bénéficier d’un accompagnement concret de l’Etat, surtout en ce qui concerne «l’attribution de fonds non remboursables», destinés à payer les salaires pendant cette période de pandémie et supporter les effets de cette perte de revenus ; «d’une garantie intégrale des différents crédits sollicités pour la relance des activités», étant donné que les possibilités de garanties de ces entreprises ont été déjà utilisées pour mobiliser plus de 25 milliards investis pour le démarrage de l’Aibd et «d’une grâce fiscale».
Moussa CISS
Le Collectif des prestataires et investisseurs sénégalais (Copis) de l’Aéroport international Blaise Diagne et l’Union des acteurs du fret (Uaf), deux acteurs majeurs de la plateforme aéroportuaire, sont fortement impactés par le Covid-19. Aussi, ils n’ont pas manqué d’étaler leurs inquiétudes dans un communiqué conjoint quant à la survie de leurs entreprises à cette pandémie. En effet, ces acteurs regrettent «l’absence d’implication et de prise en compte du secteur extra-aéronautique et du fret dans la mise en place des mesures d’accompagnement des entreprises fortement impactées et, plus globalement, dans la gestion de cette crise qui les concerne au plus haut niveau». En plus ils regrettent surtout l’absence d’accompagnement de l’Etat envers les entreprises presque à l’arrêt avec la fermeture de l’Aibd». Pire, ils ne comprennent pas cette posture de l’Etat consistant à demander au secteur privé d’aller emprunter pour payer au minimum 70% des salaires habituels, alors que les problèmes de leurs entreprises vont au-delà des salaires. «On ne parle plus de tensions de trésorerie mais de survie de nos sociétés», martèlent les acteurs de ces deux entités. Poursuivant, ils disent à haute voix qu’ils ne peuvent pas emprunter pour payer une masse salariale colossale à presque 3000 employés sans aucun accompagnement de l’Etat. Ces acteurs de la plateforme aéroportuaire précisent qu’il ne s’agit nullement de faire entrave à l’ordonnance fixant les modalités de chômage technique, mais s’inquiètent tout simplement de la capacité de leurs entreprises à supporter un tel endettement pour les mois ou années à venir.
Ces acteurs aéroportuaires souffraient bien avant la pandémie
Par ailleurs, le Copis et l’Uaf n’ont pas manqué de marquer leur surprise lorsqu’ils ont reçu de leur ministre de tutelle la clé de répartition des 77 milliards entre Air Sénégal SA, le secteur hôtelier et les entreprises du portefeuille de l’Etat. Ces acteurs de la plateforme aéroportuaire rappellent qu’avant même l’apparition du Covid-19 à l’origine de la fermeture des frontières et de l’arrêt des activités, ils souffraient déjà de plusieurs maux relatifs à leurs situations financières, la violation des termes de leurs contrats, leurs conditions de travail etc. A cet effet, ces acteurs souhaitent bénéficier d’un accompagnement concret de l’Etat, surtout en ce qui concerne «l’attribution de fonds non remboursables», destinés à payer les salaires pendant cette période de pandémie et supporter les effets de cette perte de revenus ; «d’une garantie intégrale des différents crédits sollicités pour la relance des activités», étant donné que les possibilités de garanties de ces entreprises ont été déjà utilisées pour mobiliser plus de 25 milliards investis pour le démarrage de l’Aibd et «d’une grâce fiscale».
Moussa CISS