
Partisan du dialogue, Khalifa Sall est persuadé qu’à côté du Jub, Jubal, Jubbanti, il faut un Juboo permanent et sincère qui permette une gouvernance apaisée et efficace. Il a aussi révélé que le dialogue devait inclure des questions sociales et économiques, car il est indéniable, dit-il, que le pays a des problèmes, que les populations vivent des difficultés. Il a en outre plaidé pour le respect des libertés la libération des détenus et une reddition des comptes plus civilisée.
«L’opposition sénégalaise est venue participer à cette rencontre parce que nous sommes convaincus que le dialogue est la meilleure forme de gestion des affaires publiques. Nous voulons un Sénégal mieux dirigé, plus réconcilié», a d’emblée justifié le président de Taxawu Sénégal.
A côté du Jub, Jubal, Jubbanti, il faut un dialogue permanent et sincère
Poursuivant, Khalifa Sall est revenu sur le contexte qu’il juge difficile pour l’opposition, car rythmé par des arrestations et des interpellations. Des méthodes qui, à l’en croire, ne peuvent pas permettre une gouvernance apaisée à côté du Jub, du Jubal et du Jubbanti. «Il faudra y ajouter un Juboo (réconciliation) sincère et permanent. Ce Juboo permettra de dépasser les clivages. Ce Juboo permettra de pacifier les rapports. Ce Juboo nous permettra d'aller vers des réformes qui permettent une gouvernance apaisée, mais surtout efficace», ajoute-t-il.
Une conduite plus apaisée et plus civilisée de la reddition des comptes
Khalifa Sall a plaidé un certain nombre de dispositions du Code électoral : que le respect des libertés, que la libération des détenus, qu’une conduite plus apaisée et plus civilisée de la reddition des comptes, que toutes ces actions puissent être menées afin que dans la sérénité, nous puissions œuvrer pour un Sénégal de paix». Pour Sall, il faut que ce pays bouge. Il faut qu’il change dans la paix, dans la sérénité et dans la concorde.
M. CISS