L’appréciation qui est faite des actes posés par Niangal dans le sillage de l’euphorie née de la victoire des Lions du foot peut être d’une positivité à la limite de l’exagération de la part de voix autorisées au sein du Parti démocratique sunugaalien. Et même si Njomboor avait théorisé un règne libéral de 40 ans, Niangal s’est plus préoccupé jusque-là de son propre règne que d’une quelconque continuité idéologique. Alors, qu’est-ce qui aurait changé ? Les Locales ont constitué une forte alerte, laquelle doit déciller le camp du pouvoir en direction des législatives de juillet. Au-delà de la fanfaronnade d’une majorité intacte, le risque de voir Wallu et Yaw mettre leurs œufs dans le même panier ne peut être couru par les stratège du Palais. Alors, bonjour les manœuvres. Que Doudouvoit tout en jalons posés en direction d’un remembrement de la famille libérale, passe encore, mais qu’il rabaisse le Pastef en invoquant les Législatives de…2017, c’est porter des œillères. En tout cas, Niangal casse toute dynamique unitaire de l’opposition qui engloberait le Pds. Là au moins le jeu est clair. En passant, chapeau bas à Assane Dioma, pour la belle leçon aux politicards.
Waa Ji
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