Niangal n’est pas allé chercher loin le remplaçant de Pape Ousmane Sakho à la tête du Conseil constitutionnel. Celui que tout le monde attendait a été nommé. Et le fait qu’il n’y ait pas eu de surprise est symptomatique de la clarté du jeu entre Prési et le peuple sunugaalien. Si le locataire du palais ne dit ni oui, ni non, il agit dans le sens d’un oui absolu, puisqu’il en pose les jalons faits de pierres blanches. Aucun dauphin n’émerge dans son camp et tous ceux qui sont susceptibles de lui succéder n’osent briser les chaines. Quand Prési défend la non-limitation des mandats parmi ses pairs de la Cedeao, le fait-il pour quelqu’un d’autre que lui-même ? Alors, les sept sages, quel que soit leur président, au vu de tout ce qui a précédé, particulièrement cette incongruité des listes aux législatives, rameront-ils à contre-courant d’une volonté de 3e candidature ? Faut vraiment pas rêver. D’autant que celui qui vient d’être promu à la tête du conseil tire plus vers le beige-marron que vers une couleur neutre. Pour dire qu’en tentant le diable, l’on devienne vite son suppôt. Sauf que le peuple finit toujours par s’adjuger le dernier mot.
Waa Ji
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