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NON RESPECT DE LA PARITÉ DANS LES BUREAUX MUNICIPAUX :L'Association juristes sénégalaises liste les causes et invite les femmes à prendre leurs responsabilités



NON RESPECT DE LA PARITÉ DANS LES BUREAUX MUNICIPAUX :L'Association juristes sénégalaises liste les causes et invite les femmes à prendre leurs responsabilités
 
Comme elle l’a fait avant les élections, l’Association juristes sénégalaises(Ajs)a procédé à une évaluation de la participation des femmes lors des dernières locales. L'Ajs a aussi profité de l’occasion pour établir avec ses invitésles perspectivesde la participation des femmes et des jeunes lors des prochaines législatives. L’application de la parité a été l’un des points saillants des débats. Après avoir cerné les causes du non respect de cette loi, Dr Zeynab Kane estime que c’est aux femmes de prendre leurs responsabilités pour aller jusqu’au bout dans les recours.
 
 
 
En partenariat avec l’ambassade des Pays Bas au Sénégal, l’Association des juristessénégalaises a tenu un atelier hier pour parler de la participation politique des femmes et des jeunes dans la région de Dakar. Le premier point abordé par les intervenants a été l’implication des femmes dans les élections locales et le niveau d’application de la parité.D’après le Dr Zeynab Kane, secrétaire généralede ladite association, il y aune longue liste des communes assises au banc des prévenus pour violation de la loi de la parité. A titre d’exemple,nous avons les communes de Darou Khoudoss, Ngor, Mermoz Sacré-Cœur ville de Dakar, Ndiarème Limamoulaye, Matam. Selon Dr Zeynab Kane, la liste n’est pas exhaustive. «La clause de recevabilité des listes a contraint les acteurs à respecter la parité au moment de la confection des listes électorales. Donc toutes les listes ontrespectéla parité à l’exception de quelques-unesdont une que nous connaissons tous», explique-t-elle. «Mais nous avons constaté que lors des cérémonies d’installation des maires et de l’élection du bureau, beaucoup de communes n’ont pas respecté les dispositions de la loi sur la parité. Le pire, c’est que tout cela s’est passé devant l’attitude passive des autorités administratives, les représentants de l’État qui sont chargés de faire respecter la loi», déplore la secrétaire générale de l'Ajs qui fait constater que par cette violation de la loi, les auteurs ont remis en cause l’Etat de droit.
 
 
Zeynab Kane :«Beaucoup de femmes ont préféré baisser les bras alors qu’elles doivent porter elles-mêmes le combat»
 
 
Comme en 2017, affirme cette dernière, quand elles ont souligné le non respect de la loi pour le bureau de l’Assemblée nationale, on leur avait dit que le président ne faisait pas partie du bureau et ils ont laissé passé. Pour elle, l’histoire les a rattrapés, en 2022, ils veulent encore leur faire croire que le maire ne fait pas partie du bureau alors qu’il dirige le conseil même.Le principal problème, selon Zeynab Kane, c’est qu’en réalité, les femmes n’occupent pas les devants des partis politiques parce qu’il faut trois conditions pour avoir une position privilégiée dans les partis politiques :  du temps, de l’argent et des réseaux et les femmes n’en ont pas. «Pour l’installation des bureaux dans beaucoup de communes, les postes d’adjoints au maire sont distribués en fonction de la taille, du poids des partis qui composent les coalitions. Le positionnement des hommes a alors pris le dessus sur le respect de la loi», explique-t-elle avant de déplorer l’attitude des femmes face à ce problème.«Malgré qu’il y ait violation, certaines femmes n’ont pas voulu porter le combat devant la Cour d’appel. Beaucoup de femmes ont préféré baisser les bras alors qu’elles doivent porter elles-mêmes le combat pour que nous puissions les accompagner», dit-elle.
A en croire Zeynab Kane, pour y remédier, il faudrait préparer les femmes pour qu’elles puissent être des actrices à part entière de leur carrière politique. La loi sur la parité n’est pas d’application difficile ; les interprétations ne sont pas souvent fondées. Une volonté politique et la détermination des femmes permettraient une implication effective des femmes.
 
Ndiaga Sylla : «il n’y a pas eu beaucoup de différence par rapport à 2014 concernant le nombre de femmes maires ou présidentes de conseil départemental»
 
Prenant part à la rencontre, l’expert électoral Ndiaga Sylla a fait noter qu’il n’y a pas eu de grande différence entre les résultats obtenus en 2014 et ceux de 2022. «Nous n’avons pas certes les données officielles mais au vu de ce qu’on a pu rassembler, nous pouvons dire qu’il n’y a pas énormément de différence par rapport à 2014 concernant le nombre de femmes maires ou présidentes de conseil départemental», dit-il.
Ndiaga Sylla de relever qu'avec la mise en place des grandes coalitions, la chance pour les femmes d’être devant la scène diminue fortement parce qu'on porte généralement le choix sur les leaders des partis alors que ces derniers sont des hommes.
Selon M. Sylla,l’interprétation de la loi ne pose nullement problème,parce que la Cour suprême a réglé le problème. «Certains brandissent le mode d’élection du maire pour fouler aux pieds la parité.Il faut que les femmes prennent leurs responsabilités. Malgré les initiatives et les efforts, on a enregistré moins de recours que la dernière fois», fait savoir l’expert électoralNdiaga Sylla qui reconnaît que ces dernières sont souvent confrontées à des contraintes sur le plan institutionnel et financier.
 
NdèyeKhadyDIOUF
 
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