Le feu couve à Balabougou et si rien n'est fait le pire pourrait s'y dérouler. En effet, les éleveurs de Balabougou (commune de Nguéniéne-département de Mbour) ne démordent pas face à l'expropriation de 100 ha accordés à un entrepreneur Espagnol. La semaine dernière, ils ont subi des violences de la part des gendarmes de Joal. Ce qui n'a fait qu'accentuer leur rancœur et leur mécontentement. Ils disent prêts à tout.
Ils interpellent le Président Macky Sall et son ministre de l'Elevage et déclarent s'opposer jusqu'à la dernière énergie, à l'implantation du projet Produmel.
''Avant de vouloir donner un troisième site au projet Produmel, que la mairie nous dise l'impact des deux premiers champs sur la vie de la population. Où sont les protocoles d'accord des 150 ha de Balabougou et des 55 ha de Ndiémane? Que la mairie nous édifie sur les fonds générés par ces deux champs avant de penser créer un 3ème champ'', peste Mbagnick Diouf, porte-parole du jour.
Les éleveurs demandent à ce que le site soit transformé en ranch. Ceci leur évitera de se rendre jusqu' au Djolof pour paître leur troupeau.
Pour eux, l’heure est grave car si cette réserve foncière destinée au pâturage venait à disparaitre, leurs troupeaux seraient décimés. Et la famine s'installerait à jamais à Balabougou, à Ngolnak, à Guedj, à Ndofane, à Aga, à Ndianda, à Foi et à Ngueniene, villages qui seront impactés négativement dans ce projet.
Ils interpellent le Président Macky Sall et son ministre de l'Elevage et déclarent s'opposer jusqu'à la dernière énergie, à l'implantation du projet Produmel.
''Avant de vouloir donner un troisième site au projet Produmel, que la mairie nous dise l'impact des deux premiers champs sur la vie de la population. Où sont les protocoles d'accord des 150 ha de Balabougou et des 55 ha de Ndiémane? Que la mairie nous édifie sur les fonds générés par ces deux champs avant de penser créer un 3ème champ'', peste Mbagnick Diouf, porte-parole du jour.
Les éleveurs demandent à ce que le site soit transformé en ranch. Ceci leur évitera de se rendre jusqu' au Djolof pour paître leur troupeau.
Pour eux, l’heure est grave car si cette réserve foncière destinée au pâturage venait à disparaitre, leurs troupeaux seraient décimés. Et la famine s'installerait à jamais à Balabougou, à Ngolnak, à Guedj, à Ndofane, à Aga, à Ndianda, à Foi et à Ngueniene, villages qui seront impactés négativement dans ce projet.
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