Le ministre des Forces armées s’est prononcé pour la première fois sur l’affaire du soldat qui a sauté sur une mine dans le village de Mbissine Albondy, dans la commune d’Adéane, département de Ziguinchor, en Casamance. En visite hier à l’hôpital militaire de Ouakam pour voir le centre de dépistage du Covid-19, Me Sidiki Kaba a levé un coin du voile sur cette affaire. Les Forces armées, selon l’autorité, ont pour mission régalienne de récupérer les cantonnements abandonnés par l’armée depuis la signature du cessez-le-feu. C’est pourquoi dans cette mission hautement urgente et grande, un soldat de 1ère classe a sauté sur une mine. Un accident que l’autorité a regretté, mais qui ne décourage point les soldats qui sont déterminés à reconquérir ces positions sur la bande frontalière avec la Guinée-Bissau.
«Un soldat dans le cadre de la sécurisation de la bande frontalière a sauté sur une mine en Casamance. L’objectif, c'est assurer la sécurité et récupérer les cantonnements qui étaient abandonnés puis permettre à ces populations de retourner et retrouver leurs villages abandonnés», a souligné Me Sidiki Kaba.
En quelques semaines, l’armée a récupéré deux camps
Les populations de cette bande frontalière avaient émis le souhait de rentrer dans leurs villages respectifs pour retrouver leurs terres et leurs activités agricoles, au lieu de rester en ville où dans les villages de la Guinée-Bissau. Car certains sont fatigués, ils vivent dans des conditions exécrables hors de chez eux. C’est pourquoi, informée de leur souhait de retourner, l’armée a commencé des opérations de ratissage et de sécurisation de ces zones pour enfin permettre aux populations de retrouver les leurs abandonnés depuis des années. «L'armée continue à sécuriser les frontières pour qu'il n'y ait pas d'infiltration de nature à mettre en cause les frontières, surtout des incursions qui vont amener des difficultés à la lutte contre la Covid-19», souligne le ministre qui semble dire que l’objectif qui leur est fixé, c’est de récupérer tous les camps et y réinstaller des cantonnements. C’est pourquoi, en quelques semaines, l’armée a récupéré deux camps. Les hommes progressent pour récupérer les autres points et permettre aux populations de rentrer.
Baye Modou SARR
«Un soldat dans le cadre de la sécurisation de la bande frontalière a sauté sur une mine en Casamance. L’objectif, c'est assurer la sécurité et récupérer les cantonnements qui étaient abandonnés puis permettre à ces populations de retourner et retrouver leurs villages abandonnés», a souligné Me Sidiki Kaba.
En quelques semaines, l’armée a récupéré deux camps
Les populations de cette bande frontalière avaient émis le souhait de rentrer dans leurs villages respectifs pour retrouver leurs terres et leurs activités agricoles, au lieu de rester en ville où dans les villages de la Guinée-Bissau. Car certains sont fatigués, ils vivent dans des conditions exécrables hors de chez eux. C’est pourquoi, informée de leur souhait de retourner, l’armée a commencé des opérations de ratissage et de sécurisation de ces zones pour enfin permettre aux populations de retrouver les leurs abandonnés depuis des années. «L'armée continue à sécuriser les frontières pour qu'il n'y ait pas d'infiltration de nature à mettre en cause les frontières, surtout des incursions qui vont amener des difficultés à la lutte contre la Covid-19», souligne le ministre qui semble dire que l’objectif qui leur est fixé, c’est de récupérer tous les camps et y réinstaller des cantonnements. C’est pourquoi, en quelques semaines, l’armée a récupéré deux camps. Les hommes progressent pour récupérer les autres points et permettre aux populations de rentrer.
Baye Modou SARR
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