MAIRIE DE LA MEDINA: Bamba Fall annonce que c’est son dernier mandat

 
Maire de la Médina depuis 2009, Bamba Fall a finalement décidé de raccrocher après ce mandat. Ayant combattu le troisième mandat de Wade, Bamba Fall confie qu’il ne fera pas un autre. Il appelle d’ailleurs Cheikh Bâ, Seydou Guèye, Pape Momar Diop et ses anciens adversaires à se joindre à lui pour faire de la Médina la plus belle commune.
 
 
 
Les plus téméraires auraient juré qu’il ne va jamais quitter la Médina. Ou du moins pour ce qui est de la municipalité qu’il dirige depuis plusieurs longues années maintenant. Mais, Bamba Fall a pris une décision surprenante.Lors de son installation par le sous-préfet de Dakar-Plateau à la Maison de la culture Douta Seck, Bamba Fall a déclaré qu’il est à son dernier mandat en tant que maire élu de la Médina.
Il dit qu’il ne va se présenter une nouvelle fois. Synonyme de troisième mandat. «Je ne serai plus candidat. Je le dis ici. Parce que j’ai été contre le troisième mandat. Deux mandats suffisent largement», a déclaré hier Bamba Fall, dans un beau costume. Il ajoute d’ailleurs, comme pour rassurer les futurs concurrents, qu’il compte soutenir le bon profil pour les Médinois. Mais, en attendant d’en arriver là, il invite tout le monde au travail. Que ce soit Cheikh Bâ, Seydou Guèye,Pape Momar Diop et ses anciens adversaires, Bamba Falla a décidé de leur ouvrir grandement le conseil municipal. S’ils ont des idées ou suggestions à même de hisser la Médina loin, elles sont les bienvenues. «Ce que je ferai, c’est d’accompagner tous les candidats jusqu’aux élections et soutenir le meilleur candidat pour la Médina», a laissé entendre Bamba Fall, comme pour dire qu’il a tourné la page de l’adversité. Il a aussi invité la classe politique à accepter de travailler avec le Président Macky Sall et le gouvernement en place, parce qu’après les élections, dit-il, il y a les populations et ils ne doivent pas continuer à envoyer les gosses dans les rues pour des missions qui ne vont pas honorer notre pays et qui n’arrangent pas non plus les populations.
 
 
 
Fatou DIOUF