Le vote utile. C’est le leitmotiv de toutes les coalitions en course. Chacune ayant pour objectif d’avoir la majorité des sièges. Parce qu’aucune de ces entités, du moins les plus balèzes, n’envisageant de ne pas avoir cette majorité visée, des consultations, des accords et mêmes des affinités claires, on n’en voit nulle part. Et pourtant, si aucune coalition n’emporte la majorité des sièges, ce qui est fort probable, celle qui est devant devra nécessairement négocier avec ses suivants pour dégager cette majorité qui permet de gouverner. La vérité, c’est qu’au Sunugaal on aime improviser, donner du temps au temps et voir venir. Quand même, l’intercoalition Wallu/Yaw est un bel exemple, même si, dit-on, aucune stratégie commune de campagne n’a été discutée. A fortiori une stratégie de gouvernement ou d’entente avec d’autres à ce dessein. Pour dire que c’est le jeu de loto pour tout le monde et qu’il va falloir attendre le soir du 31 juillet pour savoir qui a tiré le gros lot. En attendant, les chaises et les cailloux volent haut, alors que les discours ne sont pas loin des caniveaux, faits de diatribes et de quolibets. Sauf que la lumière nous est venue du Sud, avec ce débat très policée entre têtes de listes de Yaw et de Bby. Chapeau.
Waa Ji
Waa Ji