Le foot est bien en train de nous libérer de la tyrannie de la politique, au fur et à mesure que nous nous approchons du coup d’envoi de la grand’messe du sport roi sur le continent. Et heureusement, le Maroc, de ce fait, deviendra le centre de gravité de l’actualité chaude, sauf imprévu cataclysmique. En attendant le top départ de cette Can 2025, les Lions vont recevoir leur lettre de mission, aujourd’hui, des mains de Serigne Ngoundou qui leur confie le Drapeau national, avec certainement un discours aux intonations martiales. La troupe sera presque au complet, excepté le jeune Ibrahima Mbaye qui dispute la Coupe intercontinentale avec le PSG. Seul ombre au tableau, le cas Assane Diao, de nouveau blessé, et les tiraillements entre son coach à Como et Thiawito. Une affaire malheureuse qui met en épingle le peu de considération que les employeurs de nos joueurs ont du rapport de ces derniers à leurs équipes nationales. Et ils sont encouragés en cela par la Fifa, qui se permet de faire avec la Caf ce qu’elle n’ose ni avec l’Uefa (Europe), la Concacaf (Amérique du Nord et Centrale) ou la Conmebol (Amérique du Sud). En tout cas, la Caf était mieux considérée du temps du président Issa Hayatou du Cameroun qui ne se laissait pas faire.
Waa Ji












