Alors que les frégates des deux grandes coalitions Benno et Yewwi sont prises dans la bourrasque d’une mer agitée, le frêle esquif de Aar Sunugaal a le vent en poupe et garde un bon cap, du moins pour le moment. Car avec ces politiques des temps nouveaux, il ne faut jurer de rien. En tout cas, le tableau qui est présenté aux Sunugaaliens, à l’orée du renouvellement de l’équipe censée les représenter dans toutes leurs diversités, est loin d’être reluisant. Ceux qui étaient attendus pour porter un message de renouveau, au vu d’un bégaiement impromptu, n’arrivent plus à se faire entendre. Les autres, à qui on prêtait tous les péchés d’Israël et qui libéraient les cordons de la bourse afin de revenir en grâce, n’ont pas été logés à meilleure enseigne. Tous disqualifiés sur la ligne de départ, on n’escompte certainement pas un record, ni olympique ni mondial, à l’arrivée. Et les juges de la course se sont mis en conclave et, pour la beauté de l’épreuve, pourraient procéder à un repêchage ou à une annulation de toute la procédure ante. Ce qui serait inédit, mais mettrait à nu les imperfections d’un système qui, après les deux «K» toujours dans la mouise, nous dévoilent les deux «P» qui plombent désormais toute élection. Ainsi va le Sunugaal.
Waa Ji
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