Arrêté le 14 avril dernier, le jour où la patronne de Sweet Beauty, Ndèye Khady Ndiaye a été convoquée au tribunal pour les besoins de sa confrontation avec Adji Sarr dans l'affaire du viol présumé qui implique le leader de Pastef, Ousmane Sonko, le journaliste de 7tv, Pape Malick Thiam, a été jugé hier. Devant la barre des flagrants délits de Dakar, il répondait des faits de rébellion et d'outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions. Selon l’accusation, il avait eu une altercation avec un agent de la force publique lorsqu'il était au tribunal pour la couverture médiatique. Sur le différend qui l’opposait à l'agent, il dit : «ce jour-là, j'étais dans l'exercice de mes fonctions. Je suis entré dans le couloir du juge du deuxième cabinet pour rencontrer l'avocat afin de m'enquérir de la situation des auditions, mais le gendarme m'a interpellé avant de prendre mon téléphone. Je lui ai fait savoir qu'il n'avait pas le droit de le confisquer. Mais, cela ne l’a pas empêché de supprimer toutes mes photos, avant de me donner des coups qui m'ont laissé Ko». Selon lui, c'est dans le bureau des gendarmes où il a été déshabillé qu'il s'est réveillé. Prenant la parole, le procureur de la République a tenu à lui rappeler qu'il avait catégoriquement refusé de quitter les lieux lorsque le gendarme lui a intimé l'ordre de le faire. Ce qu'il a nié avec véhémence. Poursuivant, le parquetier lui a notifié qu'il devait du respect à ces hommes en tenue avant de requérir contre lui l'application de la loi pénale. Parmi le lot d'avocats qui se sont constitués pour sa défense, Me Souleymane Soumaré a rappelé à la barre que l'accès au tribunal est libre. La robe noire a demandé au tribunal de le dispenser de peine de prison si jamais il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Finalement, le conseil a eu gain de cause, car après la déclaration de culpabilité du journaliste, le tribunal l’a dispensé de peine de prison.
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