Le ministre des Forces armées a présidé la rencontre commémorant les 10 ans du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds). Une rencontre qui va réunir 200 acteurs pour réfléchir sur les stratégies de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme en Afrique de l’Ouest.
Après 10 ans d’existence, le Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) a réuni différents experts à Dakar les 6 et 7 juillet 2023 pour faire l’état des lieux et peaufiner les stratégies communes pour lutter contre l’extrémisme et les fléaux connexes. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des Forces armées, hier, dans un hôtel de la place. L’objectif de ce colloque est de faire le diagnostic de l’inefficacité des mécanismes de paix et de sécurité collective en Afrique de l’Ouest, au regard des défis contemporains afin de dégager des pistes de solutions adéquates. Le ministre des Forces armées, ouvrant les travaux, a montré l’importance que revêt cette rencontre au sein des Etats de la sous-région.
« Je me réjouis de venir ce matin présider la cérémonie de commémoration des 10 ans du Cheds. Un instrument qui a montré sa place du point de la communication et de recherche sur les questions fondamentales de la sécurité au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Nous avons plus de 200 participants venus dans le monde pour participer à une réflexion que j’espère qui sera féconde pour produire des recommandations réalistes qui pourront nous permettre de trouver des solutions effectives aux problèmes de la sécurité dans notre sous-région », rappelle Me Sidiki Kaba.
L’importance du thème : « Enjeu et défis pour une sécurité collective et effective en Afrique de l’Ouest : Quelles solutions ? » prouve à suffisance que les Etats ouest-africains tiennent à cœur cette question d’instabilité qui mine la sous-région. Et le Sénégal qui reste l’un des pays, pour le moment, stables sur le plan de la sécurité, est au premier chef d’assurer sa sureté pour parer aux velléités des terroristes qui sont aux portes du Sénégal.
C’est pourquoi le ministre des Forces armées est formel. Selon lui, ces problèmes ont pour noms l’extrémisme violent, le terrorisme, la montée d’un certain nombre de périls, les trafics de toutes sortes, de piraterie qui peuvent tous mettre en danger la stabilité de nos pays. « Il faudrait féliciter le directeur du Cheds, le général Jean Diémé, qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cette organisation. Des éléments de la société civile qui donneront leur réflexion pour lutter contre l’un des fléaux les plus importants, le terrorisme, des menaces protéiformes, asymétriques », conclut le ministre qui attend les recommandations de cette rencontre.
Baye Modou SARR