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Lundi 30 Juin
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LOUMA DU MARCHE D’INTERET NATIONAL : Mabouba Diagne et le casse-tête de l’écoulement et du stockage des produits horticoles




 
 
 
Les producteurs horticoles de la zone des Niayes souffrent de l'écoulement et du stockage de leurs productions qui servent parfois à nourrir le bétail. Ce qui constitue des pertes post récoltes énormes. Pour sa part, les ministres de l’Agriculture et du Commerce tardent à trouver la recette miracle après six mois de réflexion. En attendant, le louma du Marché d’intérêt national de Diamniadio lancé hier permettra de réduire les pertes.
 
 
 
 
 
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Mabouba Diagne et le secrétaire d’Etat au développement des Pme et Pmi, Ibrahima Thiam, ont co-présidé la cérémonie officielle de lancement du Louma du marché d’intérêt national de Diamniadio initié par la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (Semig). Une occasion pour le président de l’Association pour la promotion des produits agricoles du Sénégal (Appasen) et représentant des coopératives agricoles, El Hadj Tacko Ndiaye, d’exposer les doléances des producteurs de la zone des Niayes qui peinent à écouler leurs récoltes. Et, c’est une « catastrophe » pour les agriculteurs des Niayes. A l’en croire, depuis le mois d’octobre, dans les champs, de Gorom à Potou en passant par Notto, Mboro, Diogo, Fass Boye, les champs de choux servent à nourrir le bétail. Le sac de carotte de 80 kg, dit-il, ne coûte que 3000 francs à Fass Boye à cause d’un défaut d’écoulement et de stockage. Ce qui lui fait dire que le ministre doit descendre sur le terrain pour aller au chevet des agriculteurs. « En dépit des efforts consentis, les producteurs sont fatigués. Ils n'ont pas de moyens pour écouler et stocker leurs productions », indique Tacko Ndiaye, qui plaide pour revoir le fonctionnement des coopératives agricoles, car si une coopérative, dit-il, ne rend pas service au producteur, il ne peut rien attendre de ce dernier. A cet effet, il estime que les coopératives doivent inviter les producteurs à s’affilier pour bénéficier des subventions et des intrants de l’Etat. C’est la seule manière d’identifier les producteurs en vue de faciliter l’accompagnement, le suivi et le stockage des productions.
 
Respect de l’arrêté du gouverneur sur les camions de 3,5 tonnes
 
Pour sa part, le représentant des consommateurs, Momar Cissé, est revenu sur les disfonctionnements du marché d’intérêt national. « J’étais présent à l’occasion de l’inauguration du marché d’intérêt national et depuis lors ce marché n’est pas très fonctionnel, malgré des milliards investis. Il faut diagnostiquer les raisons de ce disfonctionnement. En premier lieu, c’est la non-applicabilité de l’arrêté du gouverneur qui a été pris en décembre 2023. Cet arrêté stipulait que tous les camions de 3,5 tonnes, que ce soit public ou privé, devaient stationner, décharger au niveau du marché d’intérêt national. Pourquoi on n’applique pas cet arrêté ?», s’interroge M. Cissé. Le président de la Chambre de commerce de Dakar et Pca de la Semig, Abdoulaye Sow, a déploré les logements qui cohabitent avec le marché d’intérêt national. Or, à l’en croire, un marché de cette envergure ne cohabite pas avec les habitations. Il appelle les autorités à régler le problème de la réserve foncière de la Semig afin que les travaux de la seconde phase du marché d’intérêt puissent commencer et permettre le stockage d’autres produits, outre la pomme de terre et l’oignon. « On ne peut pas engager la seconde phase sans pour autant régler ce problème foncier. C’est un projet entre Etat et opérateurs économiques. Nous voulons que les producteurs trouvent un marché pour écouler leurs produits. Nous pensons aussi à financer la Semig pour acheter la production des producteurs », explique Abdoulaye Sow.
 
Le stockage, le problème de l’horticulture 
 
« Vous ne pouvez pas imaginer combien ça me préoccupe ce que vivent les producteurs. Nous avons donné les intrants à temps, nous avons accompagné les producteurs à temps à l’origine des productions records de pomme de terre et d’oignon. Mais, le problème du stockage est vieux de 60 ans. Avec cette infrastructure (le marché d’intérêt), l’Etat a investi plus de 50 milliards. Pourquoi le marché n’est pas utilisé de manière optimale ? Avec le ministère du Commerce, ensemble avec le secteur privé, nous réfléchissons depuis plus de six mois sur comment résoudre le problème des pertes post récoltes et du stockage », dit-il, avant de rassurer les producteurs et coopératives sur la volonté de l’Etat à travailler pour résoudre définitivement ces problèmes. « Nous ne pouvons pas atteindre cette production record et deux mois après, on procède à l’importation de carottes et d’oignons. Les fruits et légumes importés coûtent environs 67 milliards et cette année, les producteurs ont prouvé que c’est possible de le produire au Sénégal. Cela va nous permettre de réduire les importations et de redresser notre balance commerciale. Le secteur horticole peut être un poumon de développement et des centaines d’emplois peuvent être créés », ajoute le ministre de l’Agriculture. Revenant sur l’arrêté du gouverneur, il invite à son respect. « Le gouverneur a pris un arrêté mais si on ne l’applique pas, cela ne sert à rien. Si on n’applique pas la loi et qu’il y ait des problèmes derrière, on ne peut pas continuer à taper sur l’Etat. L’arrêté du gouverneur doit être respecté », tranche le ministre qui annonce, dans la foulée, les journées de l’horticulture pour régler les problèmes du secteur.
 
Un louma populaire ouvert chaque vendredi, samedi et dimanche
 
Revenant sur le lancement du Louma, le secrétaire d’Etat au Développement des Pme et Pmi, Ibrahima Thiam, estime que le marché d’intérêt national est un cadre idéal pour promouvoir le consommé sénégalais. « Ce marché hebdomadaire est bien plus qu’un simple espace de transaction, c’est un outil de régulation des prix en particulier des fruits et légumes permettant à la population d’accéder à des prix préférentiels. Le marché est un espace de création de la valeur favorisant l’emploi des femmes des zones périphériques, l’émergence d’une économie sociale et solidaire et l’intégration des coopératives agricoles dans le circuit de l’économie formelle », explique Ibrahima Thiam. De son côté, le Directeur général de la Société nationale d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs, Mamadou Coulibaly, estime que la souveraineté alimentaire ne peut être atteinte sans une maîtrise de la chaîne des valeurs agricoles, de la production à la distribution. « Dans ce cadre, la Semig se positionne comme un acteur stratégique, un levier incontournable dans la réalisation de ses ambitions. Le Marché d’intérêt par son envergure,  ses infrastructures modernes et ses services intégrés est conçu pour structurer, dynamiser et fluidifier la distribution agroalimentaire dans notre pays. Le louma s’inscrit dans cette dynamique. Un marché hebdomadaire populaire ouvert chaque vendredi, samedi et dimanche dédié à la valorisation des produits locales, à la commercialisation directe, rapide et équitable pour les produits agricoles. Ce louma répond à des défis bien identifiés : la réduction des pertes post récoltes en mettant à la disposition des producteurs des espaces de stockage adaptés ; la mise en place de commerçants grossistes de fruits et légumes contribuant à la régulation des prix sur le marché cette mission de régulation est au cœur de la fonction du Marché qui œuvre à garantir un équilibre juste entre l’offre et la demande pour protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. Et surtout un soutien opérationnel aux producteurs qui peuvent vendre gratuitement en plus d’une subvention pour la prise en charge logistique de l’acheminement de leurs marchandises vers le Marché d’intérêt », ajoute le patron du Semig. Même un espace dédié à la vente de moutons de Tabaski est prévu.
 
Un laboratoire d’analyse et de contrôle
 
Lors du lancement du marché d’intérêt national, il a été procédé à l'inauguration du laboratoire national d’analyse et de contrôle du marché d’intérêt. « Le seul laboratoire d’analyse et de contrôle des produits alimentaires aux différents stades de la production, de la commercialisation, de l’importation et de l’exportation pour participer à la préservation de la santé des populations. Le Lanac est le bras technique de la Direction du commerce intérieur pour l’obtention du certificat de fabrication Fra et la déclaration d’importation des produits alimentaires (Dipa) », a indiqué la Directrice générale du laboratoire national d’analyse et de contrôle, Fatou Bèye Sarré, qui précise que le Lanac s’engage à mettre à la disposition de la Semig un personnel compétent et qualifié pour permettre d’approvisionner le marché en produits sûrs et de bonne qualité.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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