A peine libéré, Moustapha Diakhaté reprend du service et s’attaque encore au régime Diomaye. L’ancien président du groupe parlementaire Benno qualifie sa condamnation de kidnapping indigne, politico-judiciaire et annonce une sortie ce 5 août.
Il en faudra beaucoup plus pour «faire taire» Moustapha Diakhaté. Sa deuxième condamnation sous ce régime ne le fera pas plier. Libéré hier avec une peine de 15 jours ferme de prison pour offense au chef de l’Etat, alors qu’il a séjourné près de deux mois à la prison de Rebeuss, l’ancien chef de cabinet du président Macky Sall promet de continuer de donner son avis sur la marche de la République. Après avoir remercié ses avocats, ce dernier parle de fin «d’un honteux et indigne kidnapping politico-judiciaire».
Il promet de continuer son combat contre «la vermine Pastef». Qualifiant le parquet de rouler pour Pastef, il déclare : «le Parquet, manifestement transformé en milice à la solde du pouvoir fasciste de Pastef, vient de me faire condamner à 15 jours de prison ferme après une séquestration de 51 jours, pour avoir dénoncé la clochardisation de la République».
Poursuivant, M. Diakhaté soutient : «cette décision politique est une insulte à la République dont le protocole constitue un des éléments de sa sacralité. Si cette condamnation arrive pour me priver d’un droit constitutionnel de critiquer les médiocres qui gouvernent le Sénégal, c’est peine perdue », prévient-il tout en affirmant sa détermination. «Tant que les tenants du pouvoir actuel continuent à balafrer la République, je les dénoncerai et les combattrai sans gants», dit-il avant d’en tirer une conférence de presse pour le mercredi 6 août dans un lieu qui sera communiqué bientôt.
Nd. Kh. D. F











