L’attitude de certains jeunes de la Médina défiant les forces de sécurité ou violant allègrement le couvre-feu est regrettable et condamnable. C’est la position de Cheikh Tidiane Bâ, qui trouve que cela ne doit pas non plus être un prétexte pour mettre toute la localité dans le même sac, en stéréotypant et stigmatisant toute une population. Soulignant que ce qui s’est passé ne reflète nullement la vie quotidienne des citoyens médinois, le Directeur général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) évoque les nombreuses personnalités de la localité qui font la fierté du Sénégal dans tous les domaines. Aussi, il invite les élites de la Médina à se mobiliser et à s’investir dans l’accompagnement des populations, car le contraire serait un refus d’assister des populations en danger.
Des jeunes de la Médina qui défient les forces de l’ordre pendant le couvre-feu, les images ont fini de faire le tour de la toile. Une situation que déplore Cheikh Tidiane Bâ, qui évoque en guise d’illustration l’image de ce jeune, arrêté pour avoir enfreint les règle du couvre-feu, riant, la bouche fendue jusqu’aux oreilles, pour reprendre Zola, comme si tout cela l’égayait, qui l’a «fait frissonner». Et «Messi» de se demander si c’est de «l’insouciance», de «l’inconscience» ou de «l’insolence». Cheikh Bâ est d’autant plus irrité que, par la faute de tels comportements, à la Médina, ils ont tout «lu ou entendu» de désagréable sur leur localité. Dès lors, il urge d’agir. En effet, selon le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, au lieu de «se taire» ou «faire le mort», il faut affronter le problème, en allant au-delà de l’analyse de premier degré et envisager la solution. «Non, nous ne pouvons pas nous taire», martèle-t-il. Surtout que des extrapolations et des stigmatisations dangereuses sont en train d’être faites. «Autant le comportement de certains des nôtres est inadmissible, autant les réactions semblent disproportionnées. Certes, tous ceux qui ont bravé l’Etat et qui nous ont réellement mis en danger sont condamnables, mais de là à tomber dans le stéréotype et la stigmatisation de toute une population, il y a un pas infranchissable», explique Cheikh Bâ. Et d’ajouter avec force que «ce qui s’est passé ne reflète nullement la vie quotidienne des citoyens médinois».
Ces «centaines et ces centaines de cadres qui ont contribué au rayonnement du pays»
La Médina, martèle Cheikh Bâ, c’est aussi des «centaines et des centaines de cadres et d’hommes qui ont contribué au rayonnement du pays». Et il cite entre autres : Mamina Camara, Expert-comptable, Maïmouna Ndoye Seck, Pr Pape Amadou Ndiaye, Arame Diène, Colonel Mamadou Adje, Awa Marie Colle, Souleymane Mboup, Me Seydou Diagne, Mbaye Dièye Faye, Marguerite Thiam, Seydou Guèye, Aldiouma Sèye, Ousmane Ndoye, Ousmane Paye, El Hadji Malick Sy Souris, Youssou Ndour, Amadou Dia Ba… Et à toutes ses personnalités, il lance un appel. «Face au comportement inqualifiable de certains et aux réactions négatives qui, jusqu’à présent, s’ensuivent, nous avons l’obligation d’appeler les Médinois, les élites d’abord, à prendre conscience des dangers qui nous guettent», alerte-t-il. Et il est d’autant plus urgent d’agir, à ses yeux, que «la pandémie a mis à nu tout un chapelet d’insuffisances, d’incohérences, de quiproquos, de malentendus et montré la démission de certaines élites». Des faits qui, reconnaît-il, sont «imputables à une loufoque guéguerre politique qui ne profite à personne». Quoi qu’il en soit, pour Cheikh Bâ, «les élites locales n’ont pas le droit de laisser cette grande cité, mère de la plupart des quartiers de Dakar, montrée en mal du doigt et ont la quasi-obligation de s’impliquer dans une opération «dello ndjoukeul» (redevabilité)». Pour lui, «la neutralité des élites (de la Médina), dans ce combat contre les déperditions de toutes sortes, sera considérée comme une non-assistance à populations en danger».
Mbaye THIANDOUM
Des jeunes de la Médina qui défient les forces de l’ordre pendant le couvre-feu, les images ont fini de faire le tour de la toile. Une situation que déplore Cheikh Tidiane Bâ, qui évoque en guise d’illustration l’image de ce jeune, arrêté pour avoir enfreint les règle du couvre-feu, riant, la bouche fendue jusqu’aux oreilles, pour reprendre Zola, comme si tout cela l’égayait, qui l’a «fait frissonner». Et «Messi» de se demander si c’est de «l’insouciance», de «l’inconscience» ou de «l’insolence». Cheikh Bâ est d’autant plus irrité que, par la faute de tels comportements, à la Médina, ils ont tout «lu ou entendu» de désagréable sur leur localité. Dès lors, il urge d’agir. En effet, selon le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, au lieu de «se taire» ou «faire le mort», il faut affronter le problème, en allant au-delà de l’analyse de premier degré et envisager la solution. «Non, nous ne pouvons pas nous taire», martèle-t-il. Surtout que des extrapolations et des stigmatisations dangereuses sont en train d’être faites. «Autant le comportement de certains des nôtres est inadmissible, autant les réactions semblent disproportionnées. Certes, tous ceux qui ont bravé l’Etat et qui nous ont réellement mis en danger sont condamnables, mais de là à tomber dans le stéréotype et la stigmatisation de toute une population, il y a un pas infranchissable», explique Cheikh Bâ. Et d’ajouter avec force que «ce qui s’est passé ne reflète nullement la vie quotidienne des citoyens médinois».
Ces «centaines et ces centaines de cadres qui ont contribué au rayonnement du pays»
La Médina, martèle Cheikh Bâ, c’est aussi des «centaines et des centaines de cadres et d’hommes qui ont contribué au rayonnement du pays». Et il cite entre autres : Mamina Camara, Expert-comptable, Maïmouna Ndoye Seck, Pr Pape Amadou Ndiaye, Arame Diène, Colonel Mamadou Adje, Awa Marie Colle, Souleymane Mboup, Me Seydou Diagne, Mbaye Dièye Faye, Marguerite Thiam, Seydou Guèye, Aldiouma Sèye, Ousmane Ndoye, Ousmane Paye, El Hadji Malick Sy Souris, Youssou Ndour, Amadou Dia Ba… Et à toutes ses personnalités, il lance un appel. «Face au comportement inqualifiable de certains et aux réactions négatives qui, jusqu’à présent, s’ensuivent, nous avons l’obligation d’appeler les Médinois, les élites d’abord, à prendre conscience des dangers qui nous guettent», alerte-t-il. Et il est d’autant plus urgent d’agir, à ses yeux, que «la pandémie a mis à nu tout un chapelet d’insuffisances, d’incohérences, de quiproquos, de malentendus et montré la démission de certaines élites». Des faits qui, reconnaît-il, sont «imputables à une loufoque guéguerre politique qui ne profite à personne». Quoi qu’il en soit, pour Cheikh Bâ, «les élites locales n’ont pas le droit de laisser cette grande cité, mère de la plupart des quartiers de Dakar, montrée en mal du doigt et ont la quasi-obligation de s’impliquer dans une opération «dello ndjoukeul» (redevabilité)». Pour lui, «la neutralité des élites (de la Médina), dans ce combat contre les déperditions de toutes sortes, sera considérée comme une non-assistance à populations en danger».
Mbaye THIANDOUM