On nous ressasse partout que les calamités naturelles liées aux intempéries ne touchent pas uniquement Sunugaal. Tout à fait juste, car le dérèglement climatique est planétaire. Sauf qu’au pays de la Téranga, ce n’est ni occasionnel, ni fortuit. Parce que la moindre ondée se transforme en déluge, particulièrement à Ndakaaru. La capitale sunugaalienne et sur une presqu’île, de surcroit elle est cernée par des Niayes, des cuvettes et des bas-fonds où affleure la nappe phréatique. Et la pression démographique sur un espace réduit a poussé les populations à habiter les zones non aedificandi. Le résultat nous hante chaque année, lorsque le ciel ouvre ses vannes. Et voilà l’éternel plan Orsec dont certains disent que c’est une mangeoire où se gavent les membres d’une mafia. En tout cas, compte tenu des tendances désormais diluviennes des pluies, de très gros investissements doivent être faits dans le secteur de l’assainissement, mais également dans des projets de déguerpissement de populations genre Plan Jaxaay de Njomboor. Toutefois, quand on dépense en moins de 10 ans plus de 760 milliards sans solutionner un problème, un bilan technico-financier doit être une exigence d’une bonne reddition des comptes.
Waa Ji
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