Le 21 juillet 2008, un terrain du domaine national d’une superficie de 80 hectares sis entre les villages de Djiguinoun et Koubalan a été affecté à l’Eglise par le président du Conseil rural d’alors, Bacary Denis Sané, pour abriter l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). Ainsi, après délibération de l’ancienne équipe du Conseil rural, approuvée par l’ancien préfet de Bignona, Daour Dieng, les travaux ont ainsi démarré. Mais, peu de temps après, le climat devint délétère, car une partie des villageois qui se réclament propriétaires de ces terres, s’est farouchement opposée à la construction de cette université. Et ils font circuler les rumeurs que l’Eglise avait versé une somme colossale à l’ancien Pcr pour obtenir ces terres.
Face à cette situation, l’évêque de Ziguinchor est sorti de son mutisme pour donner sa part de vérité. Selon lui, il n’a jamais été question de verser de l’argent à une quelconque autorité. Selon lui d’ailleurs, les personnes de bonne foi savent que ces pratiques répréhensibles sont honnies par l’Eglise catholique du Sénégal. «Nous demandons à ceux qui ont lancé ces rumeurs, qui ont sali l’honorabilité de l’ancienne équipe du Conseil rural de Koubalan, de faire amende honorable et de leur demander pardon en tant que croyants. Car, ils ont commis un péché grave, à savoir inventer un mensonge grossier pour entacher une personne dont l’intention louable a été de servir sa communauté rurale en y faisant implanter un projet structurant», a déclaré Mgr Mamba, face à la presse. Mieux, poursuit Mgr Mamba, les traditions de l’Eglise lui interdisent des occupations dans des conditions non transparentes. Elle a déjà, note-t-il, eu à renoncer à des sites au seul motif que l’avis préalable des populations n’était pas obtenu dans un consensus.
En outre, sur le dossier du foncier, Paul Abel Mamba a indiqué que le texte de la délibération montre qu’au moment de l’affectation, le site était vierge de toute exploitation. Et que cela a conduit à un vote du conseil à l’unanimité des membres. «S’il y a irrégularité, comment l’autorité chargée d’approuver l’acte aurait-elle accepté de le faire au nom de l’Etat ? Comment les services du cadastre de Ziguinchor auraient-ils émis un avis favorable après une enquête ?», s’interroge le patron de l’Eglise catholique de Ziguinchor. «L’intention de l’Eglise catholique et des évêques de la Conférence épiscopale a toujours été de participer à la consolidation de la paix en Casamance, par la création d’une infrastructure créatrice de connaissances, de valeur ajoutée. Mais aussi, en mettant la priorité sur un esprit d’interculturalité, de dialogue interreligieux permettant le vivre ensemble dans la cohésion», a précisé le religieux Paul Abel Mamba.
Ahmet Coly
Face à cette situation, l’évêque de Ziguinchor est sorti de son mutisme pour donner sa part de vérité. Selon lui, il n’a jamais été question de verser de l’argent à une quelconque autorité. Selon lui d’ailleurs, les personnes de bonne foi savent que ces pratiques répréhensibles sont honnies par l’Eglise catholique du Sénégal. «Nous demandons à ceux qui ont lancé ces rumeurs, qui ont sali l’honorabilité de l’ancienne équipe du Conseil rural de Koubalan, de faire amende honorable et de leur demander pardon en tant que croyants. Car, ils ont commis un péché grave, à savoir inventer un mensonge grossier pour entacher une personne dont l’intention louable a été de servir sa communauté rurale en y faisant implanter un projet structurant», a déclaré Mgr Mamba, face à la presse. Mieux, poursuit Mgr Mamba, les traditions de l’Eglise lui interdisent des occupations dans des conditions non transparentes. Elle a déjà, note-t-il, eu à renoncer à des sites au seul motif que l’avis préalable des populations n’était pas obtenu dans un consensus.
En outre, sur le dossier du foncier, Paul Abel Mamba a indiqué que le texte de la délibération montre qu’au moment de l’affectation, le site était vierge de toute exploitation. Et que cela a conduit à un vote du conseil à l’unanimité des membres. «S’il y a irrégularité, comment l’autorité chargée d’approuver l’acte aurait-elle accepté de le faire au nom de l’Etat ? Comment les services du cadastre de Ziguinchor auraient-ils émis un avis favorable après une enquête ?», s’interroge le patron de l’Eglise catholique de Ziguinchor. «L’intention de l’Eglise catholique et des évêques de la Conférence épiscopale a toujours été de participer à la consolidation de la paix en Casamance, par la création d’une infrastructure créatrice de connaissances, de valeur ajoutée. Mais aussi, en mettant la priorité sur un esprit d’interculturalité, de dialogue interreligieux permettant le vivre ensemble dans la cohésion», a précisé le religieux Paul Abel Mamba.
Ahmet Coly