Dans l’attente du nouveau gornement, Sunugaal est à l’arrêt. Impossible de débloquer quoi que ce soit d’important dans les administrations. Tout le monde est suspendu aux lèvres de Niangal. Depuis 2 semaines qu’il a presque congédié ses ministres, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. Les plus vernis, pour avoir remporté les législatives dans leurs patelins, jubilent sous cape, espérant être promus, au pire reconduits. Ceux qui ont été laminés par l’autre position, par contre, ne savent plus où donner de la tête, courant à gauche et à droite pour rendre visite aux chefs religieux afin de bénéficier d’un coup de pouce salutaire. C’est connu, en période de remaniement, les charlatans voient leurs chiffres d’affaires monter en flèche. Et c’est depuis 2000 que les remaniements sont prévisibles, car avant, du temps de Léo-Poète et même de Njool, c’était à travers Rien tous les soirs que les ministres apprenaient leur limogeage. En tout cas, pour cette fois, avec le retour du Premier ministre, la procédure risque de trainer en longueur. Car le maître du jeu ayant le curseur su 2024, hésite encore à mettre en selle un de ses poulains qui tous piaffent d’impatience. Un joker ?
Waa Ji
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