Les gladiateurs de la Rome antique saluaient César et mouraient. Cela se passait dans l’arène, dans des combats où un seul survivait pour gagner sa liberté. Si les arènes ont subsisté pour célébrer les valeurs de l’olympisme de Coubertin, chez nous, au Sunugaal, des gladiateurs des temps modernes continuent à s’entretuer. Pis, les spectateurs sur les gradins s’y mettent aussi, transformant les panneaux des chaises en boucliers et les barres en glaives. De vrais vandales, que dis-je, des ostrogoths sans feu ni lieu qui, tel Attila roi de Huns, détruisent tout sur leur passage. Il est donc vraiment temps de crier haro sur le baudet. E le coup de sifflet du ministre des Sports a retenti. Mais est-ce bien la fin de la récréation ? Il est bien permis d’en douter. Car il y a eu bien pire que ces derniers événements dans l’arène de lutte ou le terrain de Navétanes. Et on continue à lutter et à jouer ce championnat populaire de foot dans les mêmes formats et les mêmes conditions. Ces formes de violence dans le sport sont insupportables et il est temps de réagir. S’il faut des morts pour le faire, il y en a eu déjà et il y en aura encore si rien n’est fait pour arrêter le massacre.
Waa Ji
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