jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
Mardi 24 Juin
21:09
RTEB PREMIER TRIMESTRE 2025 1027 milliards de recettes mobilisées contre une exécution des dépenses à hauteur de 1419 milliards AG DE L'AMICALE DES INSPECTEURS ET OFFICIERS DES DOUANES : Cheikh Diba appelle la Douane à s’adapter aux mutations technologiques pour plus d’efficience dans ses actions CAMOUFLET DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION : Les patrons de presse parlent de dérive autoritaire Convocation tous azimuts : Alioune Tine dénonce et avertit DIALOGUE POLITIQUE : L’opposition en rangs dispersés L’Unis contre les poursuites :Ce sont les inspecteurs des impôts  qui devraient être arrêtés’’. Selon eux, Ismaela Madior Fall ne devrait pas être poursuivi pour un acte de corruption qu’il a rejetée. LANCEMENT DU PAVIE 2 DOTÉ D’UNE ENVELOPPE DE 107 MILLIARDS : Ousmane Sonko tire un bilan satisfaisant du Pavie 1, dessine les contours du Pavie 2 et avertit les bénéficiaires Commande publique : L’Arcop forme 133 jeunes assistants pour renforcer la transparence et l’emploi au Sénégal RÉFORME DU SECTEUR DES MÉDIAS AU SÉNÉGAL : Bassirou Diomaye Faye veut un agenda consensuel pour une transformation systémique et durable de la presse rapport 2025 de la liberté de la presse en Afrique   le Sénégal gagne 20 points malgré la situation problématique avec des convocations de journalistes, de chroniqueurs, les questions de sécurité, mais aussi la situation économique

HORREUR À YEUMBEUL ASECNA : Mor Seck arrêté, menotté et battu à mort, sa famille accuse la police



HORREUR À YEUMBEUL ASECNA : Mor Seck arrêté, menotté et battu à mort, sa famille accuse la police

 
 
Yeumbeul Asecna est, à nouveau, secoué par une sombre affaire de bavure policière présumée. Après la rocambolesque affaire Kalz-indicateur et un policier du Groupement mobile d’intervention (Gmi), une affaire similaire défraie la chronique dans le patelin. Mor Seck, 36 ans, aurait été battu à mort. Ses parents pointent un doigt accusateur sur des agents de police du commissariat d’arrondissement.
 
 
 
La police est citée à nouveau dans une mortelle bastonnade contre un jeune réparateur de téléphones portables répondant au nom de Mor Seck à Yeumbeul Asecna, banlieue dakaroise. Une affaire trouble de bastonnade qui suscite une colère noire et provoque également des grincements de dents au sein de la population locale, notamment auprès des membres de la famille du défunt.
 
Mor se fait interpeller dans la rue pour un contrôle de routine
 
A sa descente de travail, vers 18h, Mor Seck quitte son atelier de réparation de téléphones portables et se dirige tranquillement vers le domicile de ses parents, sis au quartier Yeumbeul Asecna. On est vendredi 23 mai 2025. Ça grouille encore de monde dans les rues dans la perspective des préparatifs de la fête de Tabaski. Des éléments de la brigade de recherches effectuent une patrouille pédestre de sécurisation dans le quartier et traquent aussi du regard les malfaiteurs.
 
Il refuse d’obtempérer et snobe les agents en civil sans le savoir
 
Soudain, les agents opérant en civil tombent sur Mor Seck et l’interpellent. Sans succès. Ils reviennent à la charge et somment le jeune homme de s’arrêter. «Ils ont interpellé Mor dans la rue, mais celui-ci ignorant avoir affaire à des agents de police en opération car ceux-ci étaient habillés en civil, a catégoriquement refusé d’obéir», indique Natou Seck, un des frères de Mor.
 
Les patrouilleurs trouvent des téléphones portables sur lui
 
Furieux, les policiers haussent le ton et contraignent le jeune homme à s’arrêter. Ils se présentent d’abord avec leurs cartes professionnelles à Mor et tentent de le soumettre à une fouille corporelle de routine. Mor pète un câble et se rebiffe. Les patrouilleurs resserrent l’étau autour du jeune homme et parviennent à le fouiller. Ils trouvent des téléphones portables sur lui et l’interpellent sur la provenance des cellulaires.
 
Mor affirme être réparateur de téléphones
 
Mor déclare être un réparateur de téléphones portables et indique que les appareils téléphoniques en question appartiennent à des clients. «Qu’est-ce qui nous dit que ces téléphones portables n’ont pas été volés ? Mor a répliqué en tentant de les rassurer, mais les agents n’ont rien voulu entendre et ont tenté de lui passer les menottes dans la rue et devant la foule dans le quartier», narre le frangin.
 
Il est menotté de force, embarqué et conduit aux abords du bassin
 
Atteint dans son amour-propre, le réparateur de téléphones se braque et organise une résistance aux policiers. «Les agents ont voulu l’humilier en lui passant la paire de menottes devant les gens», indique Natou. Malgré sa rébellion, Mor sera maîtrisé, cloué au sol, puis menotté de force des deux mains par derrière. Il sera ensuite embarqué dans le fourgon de police et conduit aux abords du bassin de rétention, qui se trouve entre Yeumbeul Asecna et le quartier dénommé Étages Madialé de Wakhinane-Nimzatt.
 
Les révélations glaçantes d’un des frères de Mor Seck
 
Arrivé aux alentours du bassin de rétention, Mor sera extirpé de force du fourgon d’intervention de police, puis transformé en punching-ball. «Ils (les policiers) ont entraîné Mor dans les parages du bassin et ont commencé à le rouer de coups. Ils ont maintenu les menottes. Un certain Assane Karbala a été plus virulent et agressif dans la bastonnade en règle contre Mor. Car, il lui donnait de violents coups de genou dans le ventre et au niveau des différents flancs. Mor était pendant ce temps toujours menotté de dos, et plié en deux au sol», affirme le frère, qui déclare avoir suivi de loin toute la scène de bastonnade.
 
Assane Karbala, un individu au centre de la violente bastonnade
 
Le réparateur de téléphones portables sera ensuite embarqué à nouveau à bord du fourgon de police et traîné quelques instants dans les ruelles de la banlieue dakaroise. «J’ai fouillé à bord de ma moto toute la banlieue dakaroise et les commissariats et poste de police pour savoir où est-ce que mon frère Mor a été amené. C’est après que je les ai retrouvés avec leur fourgon à hauteur de la station d’essence de Yeumbeul Nord. Quand je me suis présenté aux agents pour m’enquérir du motif de l’interpellation de Mor, ils m’ont sommé de débarrasser le plancher. Je me suis rapproché de Mor, retenu dans le fourgon, qui m’a tout rapporté. Un des agents m’a dit que Mor passera la nuit au commissariat, même si on leur donne un milliard de F Cfa», affirme le frangin.
 
Mor, remis en liberté, vers 2h du matin, câble son frère Natou
 
 Vers 2h du matin, Mor téléphone à son frère Natou et l’informe de sa libération. Il se gardera toutefois de rapporter aux membres de sa famille son passage à tabac par les policiers, notamment Assane Karbala. «C’est plus tard que Mor m’a confié les détails de la bastonnade qu’il a subie. Depuis lors, il n’a eu de cesse de se plaindre de douleurs au niveau de tout le corps et surtout au niveau de son ventre. Car, il dit avoir reçu plus de coups à ce niveau-là de la part du surnommé Assane Karbala, qui lui infligeait des coups de genou terribles», témoigne le frangin.
 
Les crises répétées de douleurs intenses au ventre de Mor
 
Malgré son état de santé, rapporte le frère, Mor continue de vaquer tant bien que mal à ses occupations. «Il était depuis lors d’une santé très fragile. Il se tordait très souvent de douleurs au niveau de son ventre. Quand il a voulu se rendre à l’hôpital pour des soins, je l’en ai dissuadé préférant la médecine traditionnelle et l’automédication. On a passé ensemble la fête de Tabaski. Il m’a confié que les policiers lui ont fait passer un mauvais quart d'heure. Ce jour-là, je lui ai d’ailleurs prêté une moto pour qu’il aille immoler, puis dépecer des moutons de voisins», narre le jeune garçon.
 
Natou : «un médecin nous a dit qu’un de ses intestins a pété»
 
Tout bascule pour le jeune Mor Seck dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 juin dernier ; soit 19 jours après sa présumée bastonnade par des agents de police. Cette nuit-là, le jeune homme pique à nouveau des douleurs de ventre intenses et alerte les membres de sa famille. Il sera vite embarqué à bord d’un véhicule, puis acheminé d’urgence au centre national hospitalier de Pikine, situé dans le camp militaire de Thiaroye gare. «Quand on l’a amené à l’hôpital, il était très mal en point. Il se tordait de douleurs intenses au niveau du ventre. On lui a fait subir un scanner. Un médecin nous a dit que les douleurs sont dues à l’éclatement d’un de ses intestins provoquant une hémorragie interne et un écoulement du contenu de l’intestin», affirme le proche.
 
La famille sommée de verser 360.000 F Cfa pour récupérer le corps
 
Mor succombera à ses blessures sur son lit d’hôpital. Un décès qui provoque une onde de choc au sein de la famille. «Il a perdu la vie à cause de la bastonnade. On a saisi le procureur du tribunal de grande instance de Pikine d’une lettre plainte contre ces policiers, notamment, Assane Karbala. On nous réclame 360.000 F Cfa pour disposer du corps. Le rapport de l’autopsie nous a été délivré. Mais, on l’a remis sous pli fermé au procureur», déclare notre interlocuteur.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
 
 
Beaucoup de zones d’ombre constatées
 
L’affaire Mor Seck continue de soulever des vagues dans la banlieue dakaroise. Même si la famille persiste et signe dans ses accusations contre la police, il n’en demeure pas moins des zones d’ombre dans ladite affaire. Pourquoi la famille a-t-elle attendu presque 20 jours après la présumée bastonnade mortelle contre le jeune homme pour ensuite se décider à saisir la justice ? Qu’est-ce qui les empêchait de se rapprocher du chef de service du commissariat d’arrondissement au lendemain des faits, même s’ils disent avoir été rabroué par les agents de terrain la nuit des faits ?
 
Le rapport de l’autopsie très attendu
 
Mor Seck a-t-il réellement succombé après avoir subi une présumée bastonnade en règle par les agents ? Est-t-il plutôt décédé d’une mort naturelle à ? Ce sont entre autres les questions qui taraudent les esprits et brûlent les lèvres dans la banlieue dakaroise. D’où l’intérêt des conclusions de l’autopsie sur le cadavre du jeune réparateur de téléphones.
 
Assane Karbala, un collabo ou un agent en renfort ?
 
Son nom résonne encore aux quatre coins de la banlieue dakaroise. Assane Karbala est le plus cité dans l’affaire Mor Seck. Est-ce un simple collabo de la police contacté pour une mission déterminée, comme ce fut souvent le cas, à l’instar du surnommé Kalz-indicateur activement recherché, ou plutôt un agent appelé en renfort au cours de l’opération pédestre durant la nuit des faits ?
 
V. P. NDIAYE
 
 
 
   
 
 
 
     
 
 
Moussa Mane

 
 
 
LES ECHOS


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution | AFRIQUE


LIVE RADIO



Manko…

Trafalgar

Incongruité

Spartiate

Glose

Absences

Esbroufe ?

Malédiction

Message

Pluviosité



SANTE

XEL DU DOY | HEMORROIDES ET TROUBLES DIGESTIFS

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…