Depuis Le premier coup de feu dans la crise casamançaise, combien d’accords y a-t-il eu entre le Mfdc et le gouvernement sunugaalien ? Certainement beaucoup et sans lendemain pour la plupart. N’empêche, ne crachons sur ce dernier, signé sous l’égide du Président bissau-guinéen, même si c’est au lendemain d’une élection aux résultats peu flatteurs pour le pouvoir de Niangal. Mais, un accord avec le Mfdc sans Salif et les autres chefs de guerre a-t-il de la valeur, d’autant que le signataire, César Atoute Badiate, bouté hors des sanctuaires du front sud, est sous le coup d’une condamnation à perpète dans la triste affaire de Boffa Bayotte ? A-t-il été amnistié en catimini ? La vérité, c’est que la question de la crise casamançaise sert en même temps d’épouvantail et d’exutoire, suivant les besoins du moment. Surtout que le premier adversaire au plan national de Prési, le leader de Pastef, l’OS, a fait de cette région sa base affective. Et même s’il clame qu’il est un croisement de toutes les régions du Sunugaal, il est bien le premier magistrat de la capitale du Sud. Quoi qu’il en soit, un traité de paix est toujours bon à prendre, à condition seulement qu’il engage bien ceux qui portent les armes
Waa Ji
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