Il a fallu que le responsable du syndicat maison pousse des cris d’orfraie pour qu’on mesure l’ampleur des dégâts dus aux factures impayées à la Société nationale d’électricité (Senelec). Est-ce parce que c’est une société nationale que d’autres sociétés nationales, agences publiques et collectivités territoriales donnent le mauvais exemple à des sociétés privées bien liquides pour ne pas s’acquitter de charges permanentes et stratégiques comme l’électricité ? Presque 80 milliards répertoriés par le responsable syndical et impayés, alors que la Senelec est au bord de la cessation de paiement. Gravissime. Surtout que le courant qui nous est servi vient à 75% de privés qui n’hésiteront pas à couper le jus. Ce que les Sunugaaliens abhorrent et à juste titre, particulièrement en cette période de canicule. Voilà en tout cas de la mauvaise gestion caractérisée, aussi bien par les débiteurs que par le créancier. Car si une dépense permanente et prioritaire n’est pas payée par une structure, la Senelec ne doit pas hésiter à couper le jus, comme elle le fait avec le pauvre Goorgoorlu. Cela ressemble à un service-camarade qui pénalise toute la société, avec comme conséquence un gros risque de délestage et même de blackout.
Waa Ji
Waa Ji