Si nous vivions avec le virus, comme nous y invitait Niangal, le virus vit par nous. Nous l’engraissons et lui donnons beaucoup de grain à moudre. Bref, depuis qu’il a atterri à l’Aibd, le 2 mars 2019, le coronavirus s’en est donné à cœur joie, faisant preuve d’un appétit gargantuesque. Et aujourd’hui, cinq mois plus tard, il y a bien lieu de lui faire subir une cure d’amaigrissement et par tous les moyens, car il y va de notre survie à tous. Et comme le ministère de la Santé va faire incessamment le point de la situation mensuelle, attendons de voir. Mais, ce qui est sûr, c’est que le bilan de ce mois écoulé est le plus lourd. Raison pour laquelle il faut en faire le point de départ d’une nouvelle stratégie. Par exemple, pour les points quotidiens sur la pandémie, remplacer la litanie des chiffres par un discours de sensibilisation délivré par un homme de l’art, sur les risques à ne pas référer rapidement à une structure de santé dès les premiers symptômes, entre autres. Il faut aussi procéder à une distribution massive de masques et, surtout, sanctionner sans état d’âme ceux qui bravent l’interdit. Enfin, restreignons la fréquentation des obsèques et autres rassemblements quand une personnalité décède.
Waa Ji
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