Ouf ! Enfin, les Sunugaaliens se sont accordés sur le jour de l’élection présidentielle dont la date initiale était le 25 février dernier. Ce sera un mois plus tard, le 24 mars 2024, en plein Ramadan et à une semaine de Pâques. Un seul des 19 convives semble refuser l’invitation, en la personne de Habib du Djolof. Nous espérons qu’il se gardera de passer à l’acte de saisir le Conseil constitutionnel pour remettre en cause cette date du 24 mars. En tout cas, pour parer à toute éventualité, l’autorité devrait faire modifier le code électoral pour le conformer à la nouvelle donne. Ce n’est pas tout, car, devant finalement tout faire pour élargir sa porte de sortie, le 2 avril prochain, Prési, dans le gouvernement Sidiki qui doit assurément être une équipe pour organiser l’élection, se doit de promouvoir au poste de ministre des Elections une personnalité neutre. Ce sera le gage d’une volonté assumée de lever les équivoques, de cultiver l’apaisement et la cohésion nationale, à travers l’organisation d’un scrutin libre et transparent. Ce qui corroborera l’intention affichée dans le vote de la loi d’amnistie avant-hier. Loi dont les Sunugaaliens attendent l’effet principal qui est les libérations du candidat BDF et de son mentor Oscar.
Waa Ji