Est-ce la fin d’un cycle ou simplement les bourgeons d’un basculement au sein d’une magistrature qui ne veut plus être la tête de Turc ? Entre le réquisitoire de l’Avocate générale près la Cour suprême, dans l’affaire opposant OS à la Dge relativement aux fiches de parrainage, et cette décision du juge du Tgi de Zig rétablissant ce dernier sur les listes électorales, quelque chose de nouveau arrive dans le Temple de Thémis. Le fléau de la balance de cette auguste dame revient à une position plus équilibrée, à la surprise générale. Alors que cela devait être son ordinaire. Or, à l’analyse, l’on se dit que l’effacement de Niangal qui ne se représente pas a peut-être sonné l’hallali. Mais comme une ou deux hirondelles n’ont jamais fait le printemps, attendons une confirmation de ce vent d’indépendance des juges sur la multitude de dossiers colorés politiquement qui attendent d’être traités. En tout cas, ce reflux noté dans les affaires qui cernent le leader de l’opposition augure d’un apaisement qui, jusque-là, était attendu du pouvoir exécutif, mais que portent en réalité les juges. Alors, parlons comme la mère de Bonaparte à l’arrivée de son fils au pouvoir ; elle disait : « pourvou qué ça douré ».
Waa Ji