Si les voies du Seigneur sont insondables, celles de la politique sunugaalienne sont, elles, filandreuses entortillées, pour tout dire inextricables. Et à entendre la chambre d’enregistrement, celle-là même qui nous avait habitués à faire passer comme lettre à la poste les projets à elle soumis par l’exécutif, amender profondément la modification augmentant le nombre de députés, peut laisser pour le moins dubitatif. Et c’est parce que, selon eux, le consensus a été rompu, que le nombre initial de députés a été maintenu, puisqu’il faut se conformer au protocole de la Cedeao. Et là, le doute s’immisce dans les cerveaux, car la Cedeao a toujours prêché dans le désert au Sunugaal en matière électorale. La dernière en date étant la suppression demandée du parrainage à propos de laquelle l’Etat a fait la sourde oreille. Aussi, en décidant de minorer le nombre de députés à élire sur la liste proportionnelle et d’éteindre le plus fort reste, la majorité s’assure le gros lot avec les départements où elle domine et une grosse part à la proportionnelle. Pour dire qu’en politique, aucune décision n’est innocente. Sauf que le gros impondérable reste la direction du vent, s’agissant du choix des électeurs le jour J,
Waa Ji
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