Ceux qui, comme mézigue, espéraient un desserrement de l’étau par le binôme Fds-justice autour des membres et autre sympathisants du parti de l’OS, à l’occasion de ce mois béni de Ramadan, peuvent vraiment déchanter. Car, bien au contraire, c’est à une accélération des procédures vers une mise en instruction de la plupart des dossiers pendants que nous assistons. Ce durcissement constaté par tous est une sorte de fuite en avant du pouvoir dont les conséquences peuvent être pires que ce contre quoi on agissait ainsi. En effet, le fait est que les élèves des établissements publics ont commencé un mouvement de grève qui a tendance à s’étendre à ceux privés, pour réclamer la libération de leurs congénères arrêtés. Les enseignants également abandonnent les classes dans des débrayages et autres grèves pour leurs collègues mis au gnouf. Ça grogne aussi du côté des blouses blanches, des gérants de cliniques privés pour un exercice libre de la médecine et la libération du Dr Niang de Suma Assistance. Et si tout cela ne trouve pas issue heureuse jusqu’au 30 prochain, avec l’audience du procès MMN vs OS, le risque est grand d’un remake pire des manifestations du 16 dernier. La fébrilité autoritaire n’augure rien de bon.
Waa Ji