La campagne électorale pour les législatives a démarré, dit-on, mais Goorgoorlu n’en a cure. Groggy qu’il est encore, sous les coups de corne du bélier derrière lequel il a couru toute la veille de Tabaski. Il a donc besoin de récupérer, de reprendre ses esprits, mais surtout de digérer cette viande chèrement payée. N’empêche, nos politicards se sont mis à l’œuvre, chacun afin de convaincre les Sunugaaliens de mettre le 31 juillet son bulletin dans l’urne. Les enjeux sont immenses, pour tout dire, décisifs pour l’avenir de chaque camp. Car, ce sont deux camps qui comptent se partager les suffrages. Ils ont 21 jours pour ce faire. Ce qui est certain, c’est que la législature sortante va être vilipendée par l’opposition comme une chambre d’enregistrement, mais surtout celle des faussaires de passeports et de monnaie. Du côté de la majorité, peu s’appesantiront sur le bilan de ladite législature. Pour les partisans de Niangal, c’est le bilan de ce dernier qui servira de viatique. Il s’agira de donner à ce dernier la majorité lui permettant de dérouler jusqu’en 2024 et peut-être au-delà. Sauf que tous ces arguments à présenter aux Sunugaaliens le devront sans violence.
Waa Ji
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