Les Sunugaaliens jubilent parce que leurs Lions ont dompté ceux du Cameroun, qui ne sont plus indomptables. En attendant que le Conseil constitutionnel mette un terme définitif au flou sur les candidats qui devront s’affronter le 25 février 2024. Tout le monde sera fixé ce samedi. Mais intéressons-nous à autre chose, qui se passe en marge de cette élection et dont les acteurs, sans y être parties prenantes, n’agissent que pour en influencer le déroulement. Le premier, c’est bien sûr Niangal, qui inaugure à tour de bras de belles œuvres qui arrivent à maturité à la fin de son magistère. Ce qui aurait bien servi à huiler une troisième candidature ne semble toutefois pas profiter au candidat choisi, marginalisé ou simplement sous l’éteignoir lors des inaugurations. Le second, c’est Barth, maire de la ville de Ndakaaru et directeur de campagne de Khaf. Lui aussi inaugure tous azimuts, mais n’hésite pas à tout dédier à son mentor. Et quand le nom de Prési et de sa dame sont donnés aux rues et infrastructures, Barth baptise ses réalisations au nom de son candidat. En tout cas, Bayal semble lui hésiter à endosser l’actif, pour ne pas se voir fourguer le passif. Dilemme cornélien.
Waa Ji