Au vu du rôle éminemment central que joue le parquet dans les affaires pendantes en justice, particulièrement celle de notre confrère PAN, et compte tenu du lien hiérarchique entre le parquet et la chancellerie, nous sommes en droit de penser que Prési est en mesure de désamorcer le risque que court ce journaliste dans les liens de la détention. Aussi, nous demandons au maitre du jeu de mesurer l’enjeu qu’il y a à garder en prison cet embarrassant sujet, relativement au projet qu’on lui prête de briguer un autre mandat. En effet, si par malheur le « suicide » entrepris par PAN à travers sa grève de la faim aboutissait, le tollé qui s’ensuivrait retentirait comme un tsunami à travers la planète. Tant et si bien que si Niangal décidait, par extraordinaire de ne pas se présenter en 2024, il lui sera difficile de rebondir à l’international avec cette tache sur son CV. Et si, comme le lui prête la rumeur et l’y invitent ses affidés, il veut rempiler en 2024, voilà un élément qui va venir gonfler un passif déjà bien lourd et qu’il lui sera difficile de justifier. Le jeu en vaut-il la chandelle, quand d’autres, insaisissables ceux-là, portent depuis l’étranger des coups bien plus mortels ?
Waa Ji
Waa Ji