Pas de surprise sur la demande de mise en liberté provisoire déposée devant le Doyen des juges d’instruction par les avocats de Adama Gaye. Vendredi dernier déjà, le procureur de la République, qui a rendu son avis, s’est opposé catégoriquement à la mise en liberté provisoire du journaliste, au motif qu’il y a des risques de troubles à l’ordre public, surtout que le journaliste peut réitérer ses écrits. Ainsi, conformément aux dispositions de l’article 139 du Code de procédure pénale, en cas d’opposition d’une mise en liberté provisoire par le parquet, pour une personne poursuivie sur la base de l’article 80, le juge d’instruction a déclaré la requête irrecevable, maintenant ainsi Adama Gaye en cellule. En fait, même si le magistrat instructeur lui accordait la liberté provisoire, il ne pourrait pas sortir du fait de l’opposition du parquet ; le dossier serait traité à la Chambre d’accusation. Pour ce qui les concerne, les conseils du journaliste promettent de revenir à la charge.
Restons avec l’affaire Adama Gaye pour dire que, selon nos informations, les autorités voudraient que le journaliste s’excuse avant de lâcher du lest. Mais, aussi bien le président de la République que le ministre de la Justice (qui a été le témoin de son mariage à Paris), connaissent parfaitement bien l’homme pour savoir qu’il ne leur fera jamais ce plaisir. Reste maintenant à savoir où va mener ce bras de fer qui a pris des allures judiciaires, mais qui va se régler certainement dans un espace autre que judiciaire.
L’information est confirmée par un de ses avocats, Me Khoureychi Bâ : Adama Gaye observe, depuis lundi dernier, une grève de la faim. «Adama Gaye observe une grève totale pour protester contre son arrestation injuste, mais surtout, précise l’avocat, «pour protester contre la précarité des conditions de détention (…) Il a pensé que le meilleur mode d’expression, c’était d’entrer en grève de la faim totale, une grève hybride qui s’accompagne donc de la grève de l’eau. C’est une nouvelle qui nous a consternés, plongés dans une vive douleur. Même si nous ne la partageons pas, nous la respectons. Notre client, depuis le début, a été informé de la particularité de la procédure qui le maintient en prison. En moins de 4 jours, on a deux ordonnances de refus qui tombent. Mais nous ne baissons pas les armes. D’accord parties nous sommes convenus que l’un d’entre nous du collectif se chargerait de formaliser la procédure d’appel pour qu’enfin le dossier puisse atterrir sur la table de la Chambre d’accusation. C’en est trop pour cette personne !», a pesté la robe noire.
Restons avec l’affaire Adama Gaye pour dire que, selon nos informations, les autorités voudraient que le journaliste s’excuse avant de lâcher du lest. Mais, aussi bien le président de la République que le ministre de la Justice (qui a été le témoin de son mariage à Paris), connaissent parfaitement bien l’homme pour savoir qu’il ne leur fera jamais ce plaisir. Reste maintenant à savoir où va mener ce bras de fer qui a pris des allures judiciaires, mais qui va se régler certainement dans un espace autre que judiciaire.
L’information est confirmée par un de ses avocats, Me Khoureychi Bâ : Adama Gaye observe, depuis lundi dernier, une grève de la faim. «Adama Gaye observe une grève totale pour protester contre son arrestation injuste, mais surtout, précise l’avocat, «pour protester contre la précarité des conditions de détention (…) Il a pensé que le meilleur mode d’expression, c’était d’entrer en grève de la faim totale, une grève hybride qui s’accompagne donc de la grève de l’eau. C’est une nouvelle qui nous a consternés, plongés dans une vive douleur. Même si nous ne la partageons pas, nous la respectons. Notre client, depuis le début, a été informé de la particularité de la procédure qui le maintient en prison. En moins de 4 jours, on a deux ordonnances de refus qui tombent. Mais nous ne baissons pas les armes. D’accord parties nous sommes convenus que l’un d’entre nous du collectif se chargerait de formaliser la procédure d’appel pour qu’enfin le dossier puisse atterrir sur la table de la Chambre d’accusation. C’en est trop pour cette personne !», a pesté la robe noire.