Enfin, un signe annonciateur dereflux dans la tension ambiante. Les cris d’orfraie poussés à l’unisson des chefs religieux ont réveillé le lion qui dort. Même que le médiateura participé à l’hallali. A tout cela, Dalton a prêté oreille attentive, sautant sur la perche d’une décrispation salutaire et faisant table rase du prétexte d’une séparation des pouvoirs, dont les cloisons ne sont étanches que quand cela arrange l’éclusier. S’il n’avait fait l’aveu de mettre le coude sur les poursuites qui pouvaient embraser le Sunugaal, honni serait qui mal y penserait. Et la voix de son maître s’étant fait entendre, le Proc a levé fissa la garde-à-vue deSonko et des hommes de sa sécurité. Mais le patriote en chef invité à 11h chez le juge n’a pas quitté la SR. Pour dire que le pouvoir reprend la main et manœuvre ferme. Un répit peut ainsi être espéré dans les manifs, jusqu’à ce que le DJI, dans son face-à-face attendu avec Sonko, prenne l’option de mettre le curseur de l’Histoire sur Chaos ou sur Apaisement. En tout cas, le jour va se lever sur un pays angoissé, dont la plupart des citoyens éprouvent des craintes de survie. Et si les plus craintifs resteront chez eux, le palais de justice polarisera toutes les attentions.
Waa Ji
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