
L’adhésion du Sénégal à la Fisheries Transparency Initiative a été l’objet d’un atelier des acteurs et des membres de la société civile. Après la rencontre, la déclaration de Saint-Louis a permis d’annoncer leur détermination à accompagner l’Etat dans cette initiative.
À l’initiative conjointe des acteurs de la pêche, des représentants de la société civile et des institutions étatiques, s’est tenu à Saint-Louis un atelier de plaidoyer stratégique. Cet atelier porte sur les enjeux et défis liés à l’adhésion du Sénégal à la Fisheries Transparency Initiative (FiTI). Cette rencontre a réuni des participants venus d’horizons divers, notamment du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires (Mpimp), du ministère de la Justice, ainsi que des représentants de la société civile.
Ainsi, les participants ont fait des recommandations présentées aux autorités. Il est fait : « invite au président de la République à relancer le processus d’adhésion du Sénégal à la FiTI ; encouragent le ministre en charge des pêches à assurer le leadership nécessaire à la mise en œuvre du processus ; ils appellent les acteurs de la pêche et les organisations de la société civile à s’engager activement aux côtés de l’État pour faire avancer cette initiative », renseigne le communiqué rendu public.
L’atelier a permis d’aborder des problématiques cruciales affectant la gouvernance du secteur de la pêche : accès aux données, transparence dans l’octroi des licences, surveillance des zones de pêche, participation inclusive des parties prenantes et accès équitable à l’information. Les participants ont unanimement rappelé que la pêche constitue un pilier vital de l’économie sénégalaise, générant des millions d’emplois et assurant la sécurité alimentaire de nombreuses communautés. Cependant, l'inégalité d'accès à cette ressource précieuse continue d’entraver le plein épanouissement des communautés côtières.
Les échanges ont également mis en lumière l'importance de la transparence dans le secteur. Elle est perçue comme une condition essentielle pour renforcer la redevabilité, améliorer la gouvernance, protéger les droits des pêcheurs, et garantir une exploitation durable des ressources halieutiques.
En somme, l’atelier de Saint-Louis marque ainsi une étape importante vers une gouvernance plus ouverte, plus équitable et plus durable de la pêche au Sénégal. Les regards sont désormais tournés vers les autorités nationales pour transformer cet élan collectif en engagement concret au bénéfice des générations présentes et futures.
Baye Modou SARR