On en sait un peu sur les raisons qui sous-tendent la décision subite de Salif Sadio de convoquer une conférence publique aux fins de parler à la Casamance, sa population, notamment. La décision relève d’une obligation de respecter les termes d’un accord signé le 26 octobre 2017, à Rome, entre le gouvernement du Sénégal, le Mfdc et la Communauté de Sant’Egidio.
Dans le communiqué que nous détenons et qui rend compte d’une rencontre du 24 au 26 octobre 2017, à Rome, entre une délégation du gouvernement du Sénégal mandatée par le Président Macky Sall et une délégation du Mfdc mandatée par son chef Salif Sadio, dans le cadre de la négociation pour le retour de la paix en Casamance, sous la médiation de la communauté de Sant’Egidio, il était question, après un échange franc et approfondi entre les deux parties, de s’engager à «veiller à la protection des ressources naturelles de la Casamance en luttant vigoureusement contre le pillage des ressources forestières casamançaises ainsi que des ressources halieutiques et minières. De mettre en œuvre tous les dispositifs possibles sur le terrain afin que les populations soient protégées dans leur vie et dans leurs biens. De continuer à appliquer les mesures de confiance mutuelle comme indiqué dans le document signé à Rome le 22 février 2014». Il était aussi prévu, dans le cadre de ces accords tripartites, que les populations soient informées de l’évolution des négociations. C’est ce qui explique la convocation de cette conférence publique d’échange. Voilà ce qui a été écrit dans le document et que le Mfdc s’est engagé à respecter : «le peuple casamançais a le droit d’être informé par le Mfdc, à travers des conférences et des rencontres populaires, sur la situation des ressources naturelles de la Casamance. D’arrêter toutes sortes d’intimidation et d’exaction à l’égard des populations sénégalaises. D’arrêter toutes formes d’exploitation abusive et irrégulière des ressources de la Casamance. Consolider la dynamique de la négociation pour le retour de la paix en Casamance. Notamment par des rencontres régulières sous la médiation de la communauté de Sant’Egidio»». Voilà ce qui explique la convocation de la population casamançaise aux fins de les entretenir de l’évolution du dossier.
Dans le communiqué que nous détenons et qui rend compte d’une rencontre du 24 au 26 octobre 2017, à Rome, entre une délégation du gouvernement du Sénégal mandatée par le Président Macky Sall et une délégation du Mfdc mandatée par son chef Salif Sadio, dans le cadre de la négociation pour le retour de la paix en Casamance, sous la médiation de la communauté de Sant’Egidio, il était question, après un échange franc et approfondi entre les deux parties, de s’engager à «veiller à la protection des ressources naturelles de la Casamance en luttant vigoureusement contre le pillage des ressources forestières casamançaises ainsi que des ressources halieutiques et minières. De mettre en œuvre tous les dispositifs possibles sur le terrain afin que les populations soient protégées dans leur vie et dans leurs biens. De continuer à appliquer les mesures de confiance mutuelle comme indiqué dans le document signé à Rome le 22 février 2014». Il était aussi prévu, dans le cadre de ces accords tripartites, que les populations soient informées de l’évolution des négociations. C’est ce qui explique la convocation de cette conférence publique d’échange. Voilà ce qui a été écrit dans le document et que le Mfdc s’est engagé à respecter : «le peuple casamançais a le droit d’être informé par le Mfdc, à travers des conférences et des rencontres populaires, sur la situation des ressources naturelles de la Casamance. D’arrêter toutes sortes d’intimidation et d’exaction à l’égard des populations sénégalaises. D’arrêter toutes formes d’exploitation abusive et irrégulière des ressources de la Casamance. Consolider la dynamique de la négociation pour le retour de la paix en Casamance. Notamment par des rencontres régulières sous la médiation de la communauté de Sant’Egidio»». Voilà ce qui explique la convocation de la population casamançaise aux fins de les entretenir de l’évolution du dossier.
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