Les rapports entre religieux et politiques ont toujours rythmé la vie de la nation sunugaalienne. Les seconds courant les premiers, souvent avec des « adiyas » consistants, pour espérer un « ndigël » de vote favorable. Ça, c’était au siècle dernier. Aujourd’hui, les petits marabouts sont entrés en politique, épousant selon leur orientation pouvoir ou opposition. Quant aux Khalifes, conscients du fait que leurs talibés sont dans tous les camps, ils restent plus mesurés, faisant preuve de neutralité positive, avec généralement un préjugé favorable pour le pouvoir. La nouveauté, de nos jours, c’est une entreprise de diabolisation nourrie de la menace terroriste et djihadiste, qui est en cours contre le premier opposant. Or, comme il s’agit de religion, chacun essaie de faire prévaloir son érudition. On a connu Mara et ses versets, voilà désormais OS et les siens. Ce dernier s’étant même mis dans la poche nombre de Serigne Daara dont il a mis hier sur les fonts baptismaux l’association affiliée à son parti. Pour dire que Dieu finira toujours par reconnaitre les siens.
Waa Ji