La dette, un boulet au pied de nos pays esclavagisés, que leurs bourreaux, de temps à autre, après moult cris d’orfraie de nos dirigeants, daignent alléger un tant soit peu ou exceptionnellement effacer. Mais, avec ces messieurs de la 3e Alternance, la donne évolue fichtrement mal. Peut-être parce que Serigne Ngoundou porte le même nom de famille que la dette exprimée en wolof, « Fay », son régime tient à tout payer rubis sur ongle, après avoir bien réévalué tout ce que leur a fourgué Niangal. Quitte à voir sa notation subir des cures d’amaigrissement de la part de gendarmes de l’investissement comme Moody’s. Kor Marème, pour sa part, ne veut pas porter le bonnet d’âne de la dette et réclame à tue-tête la publication des rapports ayant levé le lièvre. On verra ce que répondra le gornment de Koromack. En attendant, c’est pour ce dernier la gym du « suul bukii, sulli bukee » (emprunter pour payer des dettes), une vieille pratique connue des fonctionnaires qui hypothéquaient leur maigre salaire chez le commerçant où ils prenaient à crédit de l’électroménager revendu à vil prix, et ainsi s’endetter ad-vitam aeternam. La dette est donc un cercle vicieux dont il est quasi impossible de s’extirper. Bonjour les diaspora bonds.
Waa Ji












