Détention d’armes légères et crime au Sénégal : les statistiques de la terreur

Dans une enquête consacrée à la détention, au trafic et aux crimes commis avec usage d’armes légères, Sud Quotidien livre les chiffres qui donnent froid dans le dos. Au moment où on épilogue encore sur le braquage suivi d’une fusillade à Saint-Louis au cours de laquelle un des assaillants a été tué par les gendarmes, le journal signale « 77% de violences commises avec usage d’armes à feu contre 23% à l’aide d’armes blanches ».

 

Plus effarant encore, renseigne Sud Quotidien, au Sénégal « tous les 9 jours un crime violent est commis avec usage d’arme légère ». Des statistiques qui risquent d’aller crescendo si l’on sait qu’en Afrique de l’Ouest « 11 millions d’armes à feu sont entre les mains de civils ». Mais surtout avec l’existence, au Sénégal, d’un marché noir (Médina Gounass, Touba et Diaobé) que les autorités n’arrivent toujours pas à démanteler.