Ce vendredi, le journaliste d’investigation Pape Alé Niang est annoncé pour être entendu sur le fond, dans l’affaire de divulgation d’informations non rendues publiques et autre recel de documents, pour laquelle il est embastillé depuis le 6 novembre. S’il mène son propre combat en engageant une grève de la faim qui dure depuis une semaine, la fragilité de sa santé fait craindre le pire. Aussi, ses collègues de la Cap durcissent le ton et menacent de boycotter les activités gouvernementales et d’instaurer une journée sans presse. Alors, le juge va-t-il desserrer l’étau à la suite de cette audition et donner suite favorable à la demande de liberté provisoire des conseils de PAN ? Peut-être. Mais le contraire ne surprendrait pas, tant le pouvoir de Niangal est dans une logique de mise au pas et de musèlement de la presse debout. En tout cas, l’image du Sunugaal est fortement écornée et comme Prési se rend chez Biden, présageons que PAN sera libéré avant ce sommet entre le locataire de la Maison Blanche et les chefs d’Etat africain. Es qualité de président en exercice de l’Union Africaine, il serait mal vu que des Sunugaaliens accueillent (encore) Niangal en terre américaine avec des slogans hostiles.
Waa Ji
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