La question foncière est le talon d’Achille des collectivités territoriales, particulièrement dans les zones urbaines de la région de Ndakaaru. Et quelquefois, à un niveau plus central. Aussi, l’affaire prégnante des 8200m2 de l’Esea, dans le périmètre élargi de l’Université Cheikh Anta Diop, est bien un cas d’école. C’est de manière tout à fait officielle qu’on a octroyé ces terrains à un privé, promoteur immobilier, suivant les canaux dédiés des services domaniaux. Et n’eût été la levée de bouclier des syndicalistes du Saes Campus, l’affaire serait allée à son terme. Heureusement leurs cris d’orfraie ont ameuté «Kër gu Mag». Et vite fait, le désaveu est tombé sur la tête des autorités siégeant à la commission des affaires domaniales. Pour dire que ce qui se trame dans les administrations ne dépasse pas souvent le cabinet du ministre et lorsque c’est négatif, ça rejaillit forcément sur le bilan de Niangal. Charge à lui donc, quand pareille situation se présente de sanctionner publiquement les responsables des micmacs. Car faute de sévir, alors que lui-même se plaint d’être envahi par des saisines sur des affaires foncières, Goorgoorlu pourrait penser qu’il y a un laxisme de mauvais aloi quelque part.
Waa Ji
Waa Ji