Comme annoncé, la commission politique a tenu sa troisième réunion lundi dernier. Une séance qui devait lui permettre de choisir un président, examiner le projet des termes de référence, mais aussi le code de conduite. Hélas, le choix du président de la commission a été remis à la prochaine réunion prévue ce matin même dans les locaux de la Direction générale des Élections. Par contre, les termes de référence et le code de conduite ont été adoptés.
Le poste de président de la commission politique du dialogue national est toujours vacant. La question n’a pu être traitée lundi lors de sa dernière réunion, parce que, nous dit on, le pôle de l’opposition coordonné par Saliou Sarr n’avait pas encore transmis ses propositions. C’est après la réunion qu’elle a fait parvenir ses choix au secrétariat de la Direction des Élections qui centralise les travaux actuellement. Donc la question de la présidence sera certainement l’un des premiers points que la commission va aborder ce matin durant sa réunion. A noter que le pôle de la majorité s’en remet au choix de l’opposition, les Non alignés et la société civile concernant la présidence de ladite commission. Pour les personnalités pressenties à ce poste, une source nous révèle qu’il s’agit du général Babacar Gaye, ancien Chef d’état-major général des armées (Cemga) ; Serigne Diop, ancien médiateur de la République et Adama Dieng, juriste, ancien greffier du tribunal pénal international du Rwanda.
La séance du lundi a quand même permis aux membres de la commission d’adopter le code de conduite, mais aussi les termes de référence. Pour ce qui est du code de conduite, malgré les délais assez courts, ils ont maintenu le programme de travail de «un jour sur deux». C’est ainsi qu’ils ont prévu de se voir désormais les lundi, mercredi et vendredi.
Les termes de référence, quant à eux, sont au nombre de 13 points, divisés en deux sous-groupes. D’abord les questions relatives à l’élection présidentielle et aux élections législatives qui tournent autour du système de parrainage aux élections nationales ; de la caution ; de l’opportunité ou non du bulletin unique à l’élection présidentielle ; des autorités en charge des élections ; des candidatures à l’élection présidentielle et aux élections Législatives ; du retour des droits civiques et politiques à certains candidats, la révision des articles L.29, L.30, L.57 et autres dispositions du Code électoral ; la candidature du Président sortant, la révision du procès du candidat du Pds, entre autres.
Le deuxième sous-groupe traite des questions relatives à la consolidation des acquis démocratiques, à la paix, à l’Etat de droit et à la stabilité du pays que sont : le rôle et la place de la justice dans le processus électoral ; le Statut de l’opposition et des modalités de désignation de son chef ; le cumul de la fonction de chef de l’Etat et celle de chef de parti etc.
Ndèye Khady DIOUF