C’est la chasse à l’homme au campus social du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), contre trois étudiants, qui sont accusés d’être les principaux instigateurs de l’incendie causé sur des équipements, très coûteux, de pavillons en construction dans ledit campus. Ils ont agi de la sorte au cours du procès en appel opposant le ministre Mame Mbaye Niang au leader du parti Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko.
Le cursus universitaire de trois étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar risque d’être compromis. Il s’agit des nommés A. D. Sané, étudiant à la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), L. Sonko, étudiant à la Faculté des sciences et technologies (Fst), et A. Mbodj, étudiant à la même faculté.
Les principaux mis en cause ont auparavant fait l’objet de plusieurs lettres-plaintes au commissariat de police du Point E. Cependant, ils n’ont jamais donné une suite favorable aux convocations ; une défiance caractérisée de l’autorité de l’Etat. Ainsi, le jour du procès en appel Ousmane Sonko/Mame Mbaye Niang, ils franchissent la ligne rouge lorsqu’ils initient des actions violentes dans le campus social et s’attaquent aux équipements de bâches à eau des pavillons en construction ; des équipements qui coûtent cher. Ils les saccagent avec une violence inouïe et ensuite les incendient.
Les restaurants «Self» et «Argentin» attaqués, d’importants dégâts matériels notés
D’autres dégâts matériels ont été également occasionnés dans le campus social. Les caméras de surveillance installées au couloir de la mort ont subi la furie des manifestants. Qui ont endommagé et incendié aussi les zincs de clôture du restaurant en construction ; des bacs à ordure littéralement calcinés. Ils s’engouffrent dans les restaurants «Self» et «Argentin», se servent à leur guise sans bourse déliée (Ngenté toubab) et cassent tout sur leur chemin. Ils détruisent et mettent le feu à cinq groupes de pompe (suppresseur), qui devaient servir à l’alimenter en eau les nouveaux bâtiments des secteurs D et E.
22 étudiants ont subi des préjudices énormes
Sans oublier les pertes individuelles dans les rangs des étudiants. En effet, 22 étudiants ont subi les conséquences des violences exercées par leurs «camarades». Certains ont perdu des ordinateurs, d’autres des téléphones portables ou encore des chargeurs ou de l’argent. Des portes des chambres ont été défoncées. Une étudiante a même perdu ses cheveux naturels…
Face aux agissements des manifestants, la Direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar a sollicité l’intervention de la Division des investigations criminelles dans le but de mener une enquête préliminaire. Histoire de tirer l’affaire au clair et confondre par des preuves matérielles irréfutables les trois étudiants suscités, qui sont accusés d’être les principaux instigateurs des violentes manifestations suivies de pillage et d’incendie.
Vieux Père NDIAYE












