Ce 1er décembre pourrait constituer un tournant dans la consolidation de notre démocratie quelque peu brinquebalante par les temps qui courent. Par un exercice clair de la séparation des pouvoirs, avec un procès de l’affaire dite Ndiaga Diouf débarrassée de toute ses ses scories politiques, en la présence de toutes les parties et des témoins. Un rêve qui ne risque pourtant pas de se réaliser ce mercredi. Et pour cause. Si le principal accusé dans cette affaire, le maire de Mermoz Sacré-Cœur en l’occurrence, sera bien présent avec ses avocats et ses souteneurs, de même que la partie civile, des éléments importants pourraient bien manquer au puzzle pour remporter la conviction du juge. Alors un renvoi à après les élections du 23 janvier 2023 ? Possible. Ce serait en quelque sorte une réponse à la voix du maître, puisque c’est bien ce que Niangal aurait dicté si on l’avait consulté. C’est lui-même qui l’a dit aux membres du Cudis. Ce serait également un semblant d’apaisement qui laisserait tout de même l’épée de Damoclès toujours suspendue au-dessus de la tête de Barth. En tout cas, voilà un abcès qu’il va falloir bien crever un jour. Pourvu que ce soit tout à l’honneur de notre justice.
Waa Ji
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