A 60 jours pile poil des législatives anticipées, toutes les règles du jeu sont sur la table. Aux acteurs de sonner le branle-bas de combat, pour mobiliser leurs partisans à aller retirer les cartes, s’atteler à confectionner les listes de candidats aux trois niveaux des départements du pays, de la liste nationale et des départements de la diaspora. Une véritable course contre la montre est dès lors engagée et gare à ceux qui lambineront. Car, ceux qui voudront mettre sur pied des coalitions et autres alliances, en perspective de ces législatives, vont devoir faire très vite. Puisque le deadline pour le dépôt des dossiers est 40 jours avant le scrutin d’où un délai de juste 20 jours à partir d’hier pour constituer les coalitions et décider de qui sera investi. D’aucuns disent que le fait de faire sauter le verrou du parrainage va entrainer une pléthore de listes, favorisant ainsi le parti au pouvoir. C’est peut-être vrai, mais les grandes formations auraient intérêt à gagner du temps en ne s’alliant avec personne et établir des listes sous leur propre bannière. Ce qui clarifiera le jeu aux yeux de l’électeur, étant entendu qu’une fois élus, les députés peuvent constituer des groupes homogènes suivant leurs obédiences et leurs intérêts stratégiques. Tout le charme de la compète.
Waa Ji