A un peu plus de deux mois de la grand-messe du foot mondial, et une troisième participation des Lions, l’on ne sent pas tellement monter l’adrénaline chez les Sunugaaliens, comme ce fut le cas en 2002. Vrai que la première fois, en toutes circonstances, a toujours un goût particulier. Mais, l’engouement qui avait accompagné les Lions, lors de cette campagne Japon-Corée, avait beaucoup contribué à doper leurs performances sur les terrains. A preuve, même si les Sunugaaliens se sont mobilisés lors du dernier Mondial 2018, chez les Tovaritch, la fièvre n’a pas flirté avec le délire né des victoires de Dioufy et Cie. D’aucuns vous diront que le contexte de 2002, avec l’euphorie encore vivace de la première alternance politique, est bien différent de celui de 2018, des plus moroses. Que dire de 2022 ? Goorgoorlu aime bien le foot, mais, aujourd’hui, il est tellement tenaillé entre la vie chère, les inondations et l’impossibilité à circuler dans Ndakaaru, qu’il n’a pas le cœur à penser au Qatar et à ce qui va s’y passer. Surtout qu’à part Sadio, toute la tanière semble en léthargie. Coach Cissé a vraiment du boulot.
Waa Ji
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