Comme qui dirait, l’ange préposé aux vannes du ciel a oublié de les refermer. Et de pluies, nous en recevons de tous les types : orage, averse, bruine ou crachin. Tout y est passé ces derniers jours, à Ndakaaru et sa banlieue notamment. Et forcément, les dégâts sont incommensurables, puisqu’il y a eu des pertes en vies humaines, particulièrement des mômes. En tout cas, la capitale sunugaalienne est devenue une ville lacustre, où l’on circule à bord de charrettes, de pirogues et de zodiacs. Il faut vraiment être véhicule amphibie pour oser rouler à travers ces rues devenues des voies d’eau. Et à chercher une explication à ce sinistre liquide, on évoque le dérèglement climatique. Oui, c’est vrai, mais ce n’est pas que ça. Car en plus du tout béton, du défaut de lotissements viabilisés et assainis, les Sunugaaliens sont allés construire dans les bas-fonds, les cuvettes et les mares asséchées. Et le plus bizarre dans tout cela, c’est que partout où une infrastructure genre autopont a été érigée, les alentours ont été gravement inondés. En fait, sur un relief tout à fait plat, on a créé des «collines» artificiels et l’eau ne coule plus. Cherchez l’erreur !
Waaj
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