A la suite de la suspension de l’application de la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé, le ministre du Commerce a proposé une batterie de mesures visant à atténuer l’impact de la hausse des prix de produits de grande consommation, à l’occasion du Conseil national de la consommation. Il s’agit, entre autres, de la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation qui passerait ainsi de 10 à 5% sur les huiles brutes importées, du maintien de la Tva à 0% sur le riz, etc.
Face à la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité, le Conseil national de la consommation a été présidé, hier, par le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (Pme), Aminata Assome Diatta, en présence des industriels, des associations de consommateurs, de commerçants etc., pour passer en revue la situation des prix de grande consommation comme le riz, l’huile et le sucre à l’origine de cette situation difficile que vivent les Sénégalais. Ainsi, au terme des travaux, le Conseil national de la consommation, annonce le ministre, a approuvé à l’unanimité les mesures prises par le gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Mieux, ajoute Aminata Assome Diatta, le Conseil a proposé au gouvernement des mesures complémentaires visant à atténuer l’impact de la hausse sur les produits de grande consommation et garantir le pouvoir d’achat des ménages. «Il s’agit de la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation qui passerait ainsi de 10 à 5% sur les huiles brutes importées ; le maintien de la Tva à 0% sur le riz ; la suspension des droits de douanes sur le blé ; l’application d’un taux de 0% de Tva sur la farine de blé ; le rétablissement des stands de commerce ; l’administration des prix de bidons de 20 litres d’huile ; la mise en œuvre de mesures rendant obligatoire la déclaration de stocks ; et l’homologation des prix de matériaux de construction», égrène le ministre du Commerce, avant d’appeler les acteurs à une mobilisation autour de l’Etat pour l’apaisement du climat social. En outre, le ministre a appelé les acteurs à poursuivre les travaux en vue de l’examen des prix des autres produits, notamment la viande et tout autre produit jugé nécessaire par ces derniers. En attendant, le ministre s’engage à veiller à ce que le marché soit correctement approvisionné en produits de qualité en quantité suffisante et à des prix abordables.
M. CISS