La police de Pikine a instruit une affaire de mœurs impliquant un gendarme répondant au nom de C.N, en service à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane-Dakar, et une commerçante nommée Kh. Nd, épouse d’un émigré établi en France. Celle-ci accuse le pandore de chantages sexuels présumés, menaces de diffusion d’images à caractère personnel via Internet, entre autres.
La commerçante d’un francenabé (émigré vivant en France) a fait coffrer un gendarme pour des présumés faits de chantages, menaces de diffusion d’images à caractère personnel via le net et collecte illicite de données à caractère personnel.
Comment la commerçante a fait connaissance avec le gendarme
Tout commence en 2017. Kh. Nd. accuse un maçon d’abus de confiance et menace de le traîner en justice. Mais, ne sachant comment s’y prendre, elle prend l’attache d’un ami, qui la présente à un gendarme nommé C. N. Ce dernier s’implique et aide l’épouse de l’émigré à solder ses comptes avec le maçon.
Comme le font certains couples qui ne vivent pas sous le même toit, la dame fait des vidéos où elle se met à poil et décide de les envoyer à son mari établi en France. Mais, elle commet l’imprudence de les envoyer à un de ses cousins. Celui-cisaute sur l’occasion et sauvegarde les vidéos obscènes de la dame. Il lui en fait la remarque, se défoule sur elle et menace de les balancer sur les réseaux sociaux.
Il lui déclare sa flamme et lui court après cinq ans durant
Désemparée, la jeune femme active à nouveau le gendarme, qui interpelle le cousin et parvient à désamorcer la bombe. Il profite de l’occasion et exprime ses sentiments d’amour pour l’épouse du francenabé. Cette dernière repousse ses avances, exprime sa stupéfaction en invoquant son statut de femme mariée. Mais, le gendarme refuse de lâcher prise et continue ses agissements sur la jeune femme qui finit par craquer et accède à sa requête. C’était en 2021, soit 5 ans plus tard.
Ils couchent à 3 reprises, la dame rompt
Les deux nouveaux amants scellent leur union et commencent alors à se la couler douce, loin des regards et autres oreilles indiscrets. Ils se donnent rendez-vous alors à trois reprises dans un appartement-studio, où ils s’envoient en l’air à chaque fois qu’ils s’y retrouvent. Après cela, ils restent quelque temps, sans se revoir. Un jour, le gendarme se signale à nouveau à la jeune femme et demande de le rejoindre chez lui. La dame dit niet. Le pandore revient à la charge et s’emporte. Il insiste et menace de diffuser sa photo nue et leurs discussions salaces sur le WhatsApp. Cette dernière lui oppose un silence olympien. Il disjoncte et met ses menaces à exécution.
Le gendarme menace de tout publier, celle-ci alerte
A peine a-t-elle reçu ses nombreuses photos nues et ses audio obscènes sur son téléphone portable que la commerçante commence à trembler de tout son corps comme une feuille morte. Elle imagine les conséquences désastreuses sur son ménage, réalise son incartade avec l’homme en bleu et redoute le pire. Et comme pour «achever» l’épouse de l’émigré, le gendarme enfonce le clou et active un ami, qui entre en action et demande à celui-ci de lui donner l’autorisation de publier sur les différents réseaux sociaux les photos nues et autres éléments sonores au contenu salace ; Il lui fixe un délai le vendredi 24 juin dernier, à 00h. Le gendarme capture le message audio de son ami et le transfère à la pauvre femme commerçante. Qui écoute ledit message audio, file droit au commissariat d’arrondissement de Pikine et sollicite l’intervention des flics.
Le gendarme avoue ses relations sexuelles mais réfute les accusations
Alertés, les éléments de la brigade de recherche du commissariat fouillent le secteur, interpellent le gendarme C. N, domicilié à Pikine Tally Boubess. Soumis à un sommaire interrogatoire, le pandore a versé dans des dénégations et avoue cependant avoir entretenu à trois reprises des rapports sexuels avec la plaignante.
Le gendarme cueilli et mis à la disposition de la brigade prévôtale
Sur instructions du parquet de Pikine/Guédiawaye, le gendarme C. N. a été cueilli et conduit au commissariat de Pikine par un commando de trois gendarmes de la brigade prévôtale de la maréchaussée, puis mis à la disposition de la structure en question. Il est poursuivi pour chantages, menaces de diffusion d’images via le net et collecte illicite de données à caractère personnel.
Vieux Père NDIAYE
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