Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) très en vue lors des évènements de mars 2021, s’est rappelé les 14 manifestants qui ont perdu la vie, à travers des prières et des messages à l’endroit des autorités.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) va saisir les juridictions internationales pour obtenir justice pour les victimes des évènements de mars 2021. C’est ce qu’ils ont annoncé hier en conférence de presse. «Nous avions émis l’idée de saisir les juridictions internationales. Un délai raisonnable est donné à l’Etat pour qu’il puisse prendre ses responsabilités et rendre justice à ces familles qui ont perdu leurs enfants. Ils ont attendu un an, c’est un délai raisonnable, le gouvernement avait pendant ce temps la latitude de faire jaillir la lumière. Ce qui n’est pas fait. Avec Amnesty et d’autres organisations, nous travaillons à documenter les cas. Nous sommes en train de réunir des informations pour discuter avec les familles pour réunir le maximum de preuves pour ces enquêtes. Il y eu une commission judiciaire pour cela. Sidiki Kaba avait promis que la lumière sera faite sur cette affaire et ils n’ont rien fait», a précisé Cheikh Tidiane Dièye, coordonnateur du mouvement.
Prenant la parole pour abonder dans le même sens que le coordonnateur, Yacine Fall, qui a ouvert le bal des discours de dire : «le fait le plus notoire est l'absence d'enquête pour identifier ceux qui ont directement ou indirectement ôté la vie de 13 personnes, blessé des centaines,détruit et volé les biens matériels des citoyens et d'entreprises. Les évènements ont été filmés, il est donc facile de trouver les vidéos, les photos, des messages et témoignages pouvant constituer des dossiers judiciaires. Il s’agit aussi de remonter jusqu’au donneur d’ordre afin de situer toutes les responsabilités. Toutes ces preuves constituent de la matière pour mener des enquêtes et donner des signes d’un État de droit qui garde sa sérénité en toute circonstance».
Déterminée à poursuivre le combat du mouvement, Yacine Fall de poursuivre : «on s’étonne que le procureur si prompt à s’autosaisir dans des cas les plus discutables n’ait pas jugé nécessaire de le faire, alors qu’il dispose d’autant de preuves. L’Etat n’a pas non plus apporté assistance aux familles des victimes, ce qui dénote d’un cynisme incompréhensible de la part de ceux qui parlent de paix et de concorde sociale».
Pour sa part, le député Aïda Mbodji a accusé l’Etat de ne pas respecter la parole du Khalife général des Mourides. «Aujourd’hui, rien n'est fait. Alors que le guide religieux avait déjà montré la voie en signant un chèque de 50 millions visant à accompagner la prise en charge des blessés et à soutenir les familles des blessés, l’Etat, lui, ne fait rien. Macky doit comprendre que nous n’avons pas peur, mais sommes prêts à nous soumettre aux guides religieux. Nous avons demandé à Serigne Bass Porokhane de dire au Khalife que Macky n’a pas respecté ses engagements. La médiation a concerné deux parties, l’autre s’est barricadée et a proféré des menaces parce que se disait surprise la première fois. C’est à notre tour de lui démontrer que nous sommes prêts»,prévient la députée.
Aïda Mbodj de poursuivre : «Macky Sall ne connait que le langage de la violence. Comme le Président ne veut pas mettre à exécution le mémorandum, nous répondrons aux actes», promet Aida Mbodj.Qui a profité de l’occasion pour dénoncer la confiscation du passeport de Sonko. «Il faut savoir que Ousmane Sonko est maire et doit porter la voix de la commune de Ziguinchor en dehors du pays», fait-elle savoir.
Baye Modou SARR
Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) va saisir les juridictions internationales pour obtenir justice pour les victimes des évènements de mars 2021. C’est ce qu’ils ont annoncé hier en conférence de presse. «Nous avions émis l’idée de saisir les juridictions internationales. Un délai raisonnable est donné à l’Etat pour qu’il puisse prendre ses responsabilités et rendre justice à ces familles qui ont perdu leurs enfants. Ils ont attendu un an, c’est un délai raisonnable, le gouvernement avait pendant ce temps la latitude de faire jaillir la lumière. Ce qui n’est pas fait. Avec Amnesty et d’autres organisations, nous travaillons à documenter les cas. Nous sommes en train de réunir des informations pour discuter avec les familles pour réunir le maximum de preuves pour ces enquêtes. Il y eu une commission judiciaire pour cela. Sidiki Kaba avait promis que la lumière sera faite sur cette affaire et ils n’ont rien fait», a précisé Cheikh Tidiane Dièye, coordonnateur du mouvement.
Prenant la parole pour abonder dans le même sens que le coordonnateur, Yacine Fall, qui a ouvert le bal des discours de dire : «le fait le plus notoire est l'absence d'enquête pour identifier ceux qui ont directement ou indirectement ôté la vie de 13 personnes, blessé des centaines,détruit et volé les biens matériels des citoyens et d'entreprises. Les évènements ont été filmés, il est donc facile de trouver les vidéos, les photos, des messages et témoignages pouvant constituer des dossiers judiciaires. Il s’agit aussi de remonter jusqu’au donneur d’ordre afin de situer toutes les responsabilités. Toutes ces preuves constituent de la matière pour mener des enquêtes et donner des signes d’un État de droit qui garde sa sérénité en toute circonstance».
Déterminée à poursuivre le combat du mouvement, Yacine Fall de poursuivre : «on s’étonne que le procureur si prompt à s’autosaisir dans des cas les plus discutables n’ait pas jugé nécessaire de le faire, alors qu’il dispose d’autant de preuves. L’Etat n’a pas non plus apporté assistance aux familles des victimes, ce qui dénote d’un cynisme incompréhensible de la part de ceux qui parlent de paix et de concorde sociale».
Pour sa part, le député Aïda Mbodji a accusé l’Etat de ne pas respecter la parole du Khalife général des Mourides. «Aujourd’hui, rien n'est fait. Alors que le guide religieux avait déjà montré la voie en signant un chèque de 50 millions visant à accompagner la prise en charge des blessés et à soutenir les familles des blessés, l’Etat, lui, ne fait rien. Macky doit comprendre que nous n’avons pas peur, mais sommes prêts à nous soumettre aux guides religieux. Nous avons demandé à Serigne Bass Porokhane de dire au Khalife que Macky n’a pas respecté ses engagements. La médiation a concerné deux parties, l’autre s’est barricadée et a proféré des menaces parce que se disait surprise la première fois. C’est à notre tour de lui démontrer que nous sommes prêts»,prévient la députée.
Aïda Mbodj de poursuivre : «Macky Sall ne connait que le langage de la violence. Comme le Président ne veut pas mettre à exécution le mémorandum, nous répondrons aux actes», promet Aida Mbodj.Qui a profité de l’occasion pour dénoncer la confiscation du passeport de Sonko. «Il faut savoir que Ousmane Sonko est maire et doit porter la voix de la commune de Ziguinchor en dehors du pays», fait-elle savoir.
Baye Modou SARR