A la veille du procès en appel de leur leader contre le ministre Mame Mbaye Niang, le Bureau politique du Pastef a sorti un communiqué pour dénoncer la «violence d’Etat» exercée sur ses membres depuis plusieurs mois. La dernière en date, c’est l’arrestation de leur secrétaire général, Bassirou Diomaye Faye, devant les locaux de la Direction générale des Impôts et Domaines où il travaille en tant qu’Inspecteur principal. Ils dénoncent également «les restrictions de liberté (bracelets électroniques à El Malick Ndiaye, Wally Bodian, Aïssatou Sané, Binta Djiba); les censures et intimidations des médias (coupure du signal de Walf, arrestations de Papa Alé Niang, de Pape Ndiaye). Ils exigent de Macky Sall «de mettre fin à cette violence d'État, de respecter les droits fondamentaux des Sénégalais et de libérer tous les détenus politiques». Aussi, ils appellent les militants et sympathisants à maintenir la mobilisation «sur tous les terrains pour protéger le projet, son porte-étendard Ousmane Sonko et pour continuer toutes les activités que sont le Wer Ndombo, l’inscription des primo-votants sur les listes électorales, le retrait des cartes d’électeurs issues des dernières révisions au niveau des commissions administratives de la révision installées dans les communes, la vente des bracelets patriotiques de la démocratie et de la souveraineté, l’installation des cellules et mouvements au niveau de la base».












